Urgence...

Ariane fut alors menée dans l'ambulance délicatement avec la présence de Yan à ses côtés, mais vu qu'elle était inconsciente, elle ne put vraiment s'y rendre compte. Celon les ambulanciers, elle faisait de l'insuffisance respiratoire du au choc de l'accident et ils craignèrent que son coeur puisse lacher à tout moment. Les policiers eux étaient à la poursuite du chauffeur ivre qu'il l'avait frappé. Enfin, ils l'emmenère à l'hopital qui était le lieu de classe des élèves en medecine. Logique, non? Ils voyaient et aprenaient de cette manière, mais cette fois, ce fut l'un des professeur qui arriva sur place avec quelques nouveaux résidants afin de la mener dans le salle d'opération au plus vite. Le jeune homme fut envoyé parcontre dans la salle d'attente.

Plusieurs heures passèrent. Les neurologues firent en effet quelques scans de son cerveau qui heureusement n'avait pas été touché. Une hanche fracturée, une épaule disloquée et quelques coupures, voila avec quoi Ariane s'en tirait. Mais encore là, elle reposait dans le sommeil. De multiples intraveineuses dans ses bras afin de calmer la douleur et pour lui fournir un peu d'énergie étaient présents partout sur son corps. Il lui faudrait se déplacer en fauteuil roulant pendant quelques temps. On la remit dans une chambre où des moniteurs affirmaient que son coeur battait toujours. Ses yeux fermés et les plaies nettoyés, la porte de l'endroit finit par s'ouvrir...

Durant tout le temps où on s'occupa de la jeune femme, Yan fut contrait de rester dans la salle d'attente où il put passer d'inombrabres et interminables heures à songer au seul fait que cette salle portait bien son nom.
Incapable de rester assit, Yan fit les cent pas, alla chercher quelque chose à manger dans une machine distributrice malgré qu'il était incapable d'avaler quoi que ce soit, tenta de lire une de ces revues ennuyantes - d'ailleurs qui était le con qui avait vraiment cru qu'une personne attendant de voir le verdict de vie ou de mort d'un proche pourrait réellement vouloir lire ces bétises à potins -.... Il alla même prendre l'air quelques fois, s'allumant une clope au passage, chose qu'il ne faisait qu'en de très rares circonstances.

Finalement, on vint lui annoncer qu'il pouvait aller retrouver Ariane dans une chambre. Soulagé d'entendre qu'elle s'en était sortie vivante, il se précipita là, essayant tout de même d'avoir l'air le plus calme possible. Il n'avait aucune idée de comment il allait pouvoir affronter la situation, de comment il allait pouvoir soutenir son regard après avoir été à l'origine d'un tel drame... Mais il fallait qu'il y aille et Yan n'avait pas l'habitude de reculer.

Il entra dans la chambre et se figea en l'apercevant dans son lit d'hôpital, branché à une machine qui prenait les battements de son coeur pour être sur que tout allait bien. Il mit quelques secondes avant d'enfin pouvoir s'approcher et il s'assit sur le bord de son lit, bouleversé. Le jeune homme ne pouvait détacher son regard d'elle. Doucement, il glissa sa main dans ses longs cheveux noirs... se sentant coupable de poser un tel geste. Si elle avait été consciente, elle lui en aurait sûrement voulu. Sa simple présence l'aurait peut être gênée.

Ariane dormait toujours. Son visage restait plutot paisible, mais c'était du aux calmants qu'on lui avait admnistré. La raison était que son bassin, plus précisément l'os iliaque c'était fracturé à quelques endroit, allait lui donner de grandes douleurs. Aussi, elle avait passé à un cheveu de rester paralysée, mais heureusement la moelle épinière n'avait pas été touchée. Il n'y eut aucune réaction lorsque Yan passa sa main dans ses cheveux, sa belle robe de sortie maintenant dans un petit sac irrécupérable, tachée de sang et découpée. Habillée de sa superbe robe d'hopital, son état était stable et les medecins espéraient qu'elle se réveille dans les prochaines heures.

Puis, après un petit moment, une infirmière entra dans la chambre, afin d'expliquer à l'accompagnateur ce qui s'était passé entre ces murs et les mesures à prendre si elle se réveille et u'elle retourne chez elle. Esquissant un petit sourire compatissant en coin, la jeune femme à pein agée de quelques années de plus que ceux-ci, finissante de l'année dernière, s'approcha tout en jetant un oeil sur les appareils médicaux.

-Il est de mon devoir de vous expliquez ce qui en est avec Mademoiselle Theron. Elle va s'e sortir, mais elle a frolé la paralysie. Son coeur a arreté deux fois depuis l'accident, mais heureusement on a pu la sauver. Mais ce n'est pas le plus grand problème.En effet, son os illiaque s'est fracturée à quelques endroits et cela rendera ses capacités plus difficiles pour les prochains temps, soit, qu'elle devra être sous la supervisance d'une personne 24 heures sur 24. Elle devra se déplacer durant un certain temps en fauteuil roulant et sera dépendante de son entourage pour faire ses activités quotidiennes. Pour l'instant,elle devrait se réveiller dans les prochaines heures, mais il y a toujours une chance minime de coma de longue durée ou bien de troubles neurolombriques, soit quelques pertes de mémoire. Je dois vous demander si vous allez être le responsable de sa rémission, si oui signez ici. Sinon, vous connaissez un proche parent quipourrait le faire?

Son bipeur se mit à sonner, elle était demandé dans un autre département. Elle mit la feuille ur le bureau et s'excusa avant de partir en flèche dans les couloirs laissant sa chance peut-être au jeune homme de se rattraper avec son amie...

[J'aime beaucoup ton nouvel avatar !]

Yan continua de regarder la jeune femme dans un silence total lorsqu'une infirmière entra dans la salle. Yan se sentit mal à son regard compatissant, mais il s'efforca de lui rendre un petit sourire. Il la regarda, inquièt, et un peu perplexe, attendant d'avoir des nouvelles quant à l'état d'Ariane de façon plus précise.

Elle parla. Il l'écouta le plus attentivement qu'il le put. Le jeune homme avait l'impression d'être passé en mode «super éponge» et il essayait de tout absorbé sans broncher. Puis, l'infirmière le laissa seul, pour cause que le travail l'appelait ailleurs et elle lui laissa un genre de formulaire à remplir, à signer plutôt, s'il était celui qui s'occuperait d'Ariane durant la période où elle aurait besoin presque en permanance d'aide. Le jeune homme se figea. Une fois seul dans la chambre, avec Ariane bien sûr, il tourna la tête vers elle, totalement perplexe.

Bien entendu, il aurait été normal qu'il accepte de jouer ce rôle... Haha, ironie d'appeler ça ainsi, un "rôle"... C'était bien différent de ceux dont il avait l'habitude, me direz-vous. Le jeune homme soupira. Et si c'était elle qui n'avait pas envie que ce soit lui qui l'aide ? Et si elle l'engeulait à son éveil ? C'étai une possibilité à envisager, après tout, c'était à cause de lui tout ça... Il avait causé ce drame, avait risqué de l'envoyer se tuer...

Ça y était, la culpabilité reprit le dessus, mais ça aurait été étrange qu'il ne se sente pas ainsi après les évènements derniers. Il signa le papier, se disant qu'il affronterait la situation lorsqu'elle se présenterait à lui. Avait-il déjà reculer devant une difficulté ? Pas encore et ce ne serait pas aujourd'hui qu'il commencerait... surtout pas lorsqu'il était question d'elle...

Emily qui avait reçu un message comme quoi Ariane était à l'hôpital se dépécha de courir jusque-là. Elle arrivait de sa chambre et venait de sortir de sa douche. Elle s'était habillé toute croche et avait courru jusqu'à l'hôpital. Elle avait pas la suite prise la direction des urgences... Son amie se trouverait certainement-là! Ariane était comme une soeur pour Emily et la jeune fille savait qu'elle devait se trouver-là. Elle avait prise la peine d'appeler Nicolas pour qu'il vienne si quelques chose tournait mal.
Voilà donc, Emily était-là vêtu d'un t-shirt blanc, et malheureusement portait une brassière noire, puis son jeans était tout déchirés parce qu'elle avait sauté par dessus une clotûre et manqué son coup. Ensuite, ses cheveux étaient tout trempe et elle commençait déjà à être rouge et tout essouflé. Mais Emily irait n'importe où jusqu'au bout du monde pour sa meilleure amie.
La jeune fille éssouflé aperçu alors Yan Laurie à l'urgence. Ce dernier venait de signer un papier et regardait Ariane. Il avait pas l'air d'aller très très bien..
Furieuse, Emily regarda le jeune homme et commença à lui crier par la tête:
"C'EST DE TA FAUTE SI ELLE EST ICI! T'ES VRAIMENT LE DERNIER DES IDIOTS! EN PLUS T'OSES TE POINTÉ ICI! T'AS VRAIMENT DU CULÔT YAN LAURIE!"

[J'ignore à quel moment Ariane est supposée se réveiller et à partir de quand on fait un ordre de posts, mais pour le moment je vais répondre comme je sens Yan dans l'obligation de se défendre un peu]

Aussitôt eut-il eut terminé de signer ce fameux papier qu'une personne entra en trombe dans la chambre. Enfin, en trombe.. ce n'était pas tant qu'elle était entrée rapidement, Emily, mais plutôt qu'elle avait rapidement fait savoir sa présence à Yan. Il avait sursauté et s'était retourné vers elle, les sourcils froncés. Malgré sa surprise, son désespoir le trahissait toujours.

Elle lui cria dessus pendant au moins une minute.. En tout cas, le temps lui parût extrêmement long. Le jeune homme resta muet quelques secondes avant de répliquer. À vrai dire, il n'avait pas le coeur à répliquer, mais il ne pouvait pas rester muet à ne rien lui dire. Néanmoins, il ne prit pas le même ton qu'elle.

« J'ai fais des erreurs, oui, je l'admet, mais j'aurais fait la pire des erreurs si je n'étais pas venue parce que quoi que tu penses, quoi que vous pensiez tous, je tiens beaucoup à Ariane et rien de ce que tu ne me diras ne me convaincras de m'en aller à moins qu'elle le demande elle-même et pour l'instant, ni toi, ni moi, ne pouvons savoir ce qu'elle souhaite.»
Rétorqua-t-il sèchement, mais calmement. Il ajouta quelques secondes ensuite :

« Si tu veux me crier dessus, on ira règler ça dans le couloir, cesse donc de crier dans sa chambre !»

Il trouvait que ça manquait grandement de respect envers Ariane.

Des lumières. Voial la dernière chose dont elle se rappelait exactement avant d'avoir ressentit une immense douleur. C'était comme si elle avait revé, été dans une sorte de brouillard pendant tout ce temps qui lui avait parut une éternité. Mais malgré tout, la jeune femme avait ressentit pendant tout ce temps une présence réconfortante auquelle elle s'était accrochée tout ce temps, même si son coeur avait arrêté de battre quelques fois. Après un moment, la blessée avait ressentit qu'on la déplaceit, mais trop perdue et étourdie, elle n,avait point remuer le moins cil. Ce fut lorsqu'une main passa dans ses cheveux puis sa sa tête qu'elle reprit conscience, mais lorsque l'infirmière arriva et parler, Ariane fut de nouveau perdue.

Ce fut lorsque Emily arriva et engueula Yan que sa tête lui fit suffisamment mal pour arriver à demeurer consciente plus que quelques minutes et de même parvenir à murmurer quelques mots.

-Silvouplais... moins fort...

Soupira-t-elle en remarquant à quel point elle était dans un sal état ne pouvant pas beaucoup bouger vraiment et sentant multiples choses collé à sa peau. Il lui vint alors une autre question.

-Que s'est-il passé?

Aussitôt qu'il entendit la voix d'Ariane, aussi faible soit-elle, le jeune homme se retourna vers cette dernière et en oublia totalement le fait qu'Emily semblait vouloir lui mettre sur le dos toute la faute de ce qui s'était passé. Il s'approcha de la jeune femme, désolé, impuissant et surtout, ne sachant pas quoi lui dire.

Elle finit par leur demander ce qui s'était passé. Yan fronça les sourcils. Devait-il comprendre qu'elle ne se souvenait plus de rien ? Il n'avait pas retenu la moitié de ce que l'infirmière avait dit lorsqu'elle était venue, mais si ses souvenirs étaient bons, elle avait glisser un mot à ce sujet, qu'Ariane aurait peut être des pertes de mémoire. Yan se sentait mal, et il se demandait jusqu'à quel point elle avait oublié les évènements récents. Le jeune homme s'assit au bord de son lit, la regardant tendrement et n'osant rien dire du tout, car il savait qu'au moindre mot de travers, Emily se ferait un grand plaisir de dire sa version des choses.

Qu'en savait-elle, au fond ?

"Ari!!"
La jeune fille était si heureuse que son amie reprenne conaissance. Emily l'aurait serrer fort dans ses bras si Ariane n'avait pas été dans un état si piteux. Puis, Ariane demanda ce qui s'était passé...Ariane ne se rapelait de rien? Emily devait-elle lui rapeller? Elle déçida de lui dire que le minimum.... De ne fournir qu'une explication pourquoi elle était à l'hôpital.
Elle s'aprocha aussi de son amie, mais alla de l'autre côté du lit. Impossible pour Emiyl de se mettre à côté de Yan Laurie! Elle le détestait intensément à ce moment-là.Mais pourtant elle savait que ce n'était pas en ses droits de le juger. Elle dit donc à Ariane:
"Un Espèce D'Ivrogne T'as Heurté De Plein Fouet...."
Elle n'ajouta rien sur Yan, malgré qu'elle aurait bien pu le faire. Emily regardait Yan Laurie d'un oeil mauvais....

Il fallait dire que sa tête lui faisait attrocement mal. C'était comme si un camion lui avait rouler dessus ce qui était presque le croit. Alors elle reposa sa tête contre l'oreiller et regarda un peu les installations qui étaient autour d'elle. Yan vint alors sur le bord de son lit la regardant et Emily vint prendre place à coté d'elle afin de lui explquer ou bien lui faire souvenir qu'elle avait été heurtée. En même temps, ses souvenirs revinrent un peu comme dans un film, d'où Ariane se souvenait avoir attendu au restaurant pour Yan, de l'avoir revu auprès d'une autre et d'avoir traverser la rue en pleurs. Ce moment-lè fut plus difficile et la douleur de sa hanche lui revint à l'esprit murmurant un petit gémissement de douleur. Sa meilleure amie semblait furieuse contre le jeune homme, mais l'étudiante restait neutre voulant plus y repenser plutard...

-Et quand pourrais-je sortir d'ici? À ce que je sais... j'ai un examen de physique antique demain... Et ma chambre doit être en bordel...

"Non Mais! Puta** Ari! Tu pense qu'à ton examen de physique demain et ta chambre en bordel!! T'es..."
Emily explosait-là. Elle pouvait plus se retenir. Elle pouvait se retenir d'insulter Yan un moment, mais que son amie veuille faire comme si rien n'était ça elle ne pouvait pas laisser passer cela!
Furieuse, la cadette de la famille Swank continua:
"CET IDIOT! Cet idiot de Yan Laurie joue avec les filles! Toi t'es encore folle de lui! C'est un player, à cause de lui t'es dans un état PITOYABLE, tu peux probablement même pas marcher et TU OSES penser à ton examen de physique antique et ta chambre en bordel! Ariane Theron t'as.... YOU'RE JUST SO FU****G STUPID!"
Emily avait vidé son sac et était maintenant rouge. Furieuse elle ajouta:
"If you forgive him... Pffff... You're just kinda stupid to forgive someone who hurt you that much.... I'm GONE! I'll call you later...."
Puis, la jeune Swank jeta un regard noir de rage à Yan et se dépêcha de quitter la salle, laissant les deux seuls...

Ariane retourna sa tête vers Emily lorsqu'elle commencea à s'exprimer. Comme un de ses proches lui avait dit lors d'une visite surprise à Vancouver d'où malheureusement son amie n'était pas présente, la jeune femme devina qu'elle était en manque. Mais malgré tout ces paroles la choquèrent et l'attristèrent au plus haut point. Celle-ci ne fit qu'absorber sans répliquer tout ce que sa ''meilleure'' amie lui lanceait à la figure. Peut-être même que le moniteur cardiaque avait chuter quelque peu à ce moment là. Lorsque finalement elle sortit de la chambre en vacarmes, Ariane baissa son regard avant de s'effondrer sur l'oreiller. Elle perdait son amie et elle avait perdu Yan à un moment. Elle n'avait plus rien... Alors des larmes coulèrent sur ses joues, tremblottante...

Yan assista à toute la scène dans une impuissance quasi-totale. Il aurait bien sûr pu s'interposer et sonner Emily de se taire, mais qu'est-ce que cela aurait bien pu changer ? Le jeune homme se savait comme étant la véritable cause de la colère de la jeune fille, même si c'était contre Ariane qu'elle criait. Comment pouvait-elle lui crier dessus après l'enfer qu'elle avait vécut ? Tout cela semblait complètement ridicule... Le jeune homme soupira et baissa la tête. Puis, Emily quitta la chambre d'hôpital en trombe. Un silence s'installa et Yan finit par relever la tête quand il vit Ariane, bouleversée plus que jamais. Il brisa le silence avec difficulté, mais d'une voix qui se voulait rassurante :

« Je sais que je ne suis peut être pas celui que tu veux voir en ce moment, ni à qui tu veux parler, mais je serai toujours là pour te consoler...»

Il n'osait cependant pas la regarder dans les yeux. Il était toujours assis au bord de son lit, il n'avait pas bougé de là.

Son coeur battait lentement. Elle était si vulnérable et faible en ce moment autant qu'elle se sentait seule. Comment est-ce que Emily avait bien pu lui faire cela? Sa meilleure amie depuis toujours... Les derniers mouvements lui imposèrent de ne plus bouger, les effets des médicaments presques dissipés. Cela lui faisait si mal, elle souffrait de partout et elle était tannée, complètement tannée de toujours donner et ne jamais rien recevoir sauf au sujet de ces douleurs dans sa vie. Yan s'interposa alors quelques minutes après qu'il aurait du le faire. La jeune femme avait besoin de présence et après tout ce qu'elle avait pu vivre, il ne lui restait qu'une seule personne, soit celui qui détenait son coeur depuis longtemps...

-Approche...

Murmura-t-elle doucement essayant de reprendre le dessus. Sa famille était très loin et Ariane n'avait pas le coeur à repenser aux derniers événements. Au contraire de ce qu'elle pensait, elle le fit venir près d'elle sur le lit d'hopital.

Yan fut encore plus surpris quand elle lui demanda de s'approcher. Il s'était bien imaginé qu'elle lui demanderait plutôt de partir. Il était bien évident qu'elle n'avait pas la force de lui crier dessus comme Emily le faisait si bien, mais tout de même... Le jeune homme la regardait toujours tendrement et il obéit sans protester le moindre du monde à sa demander. En fait, Yan s'allongea à côté d'elle dans son lit d'hôpital en prenant bien soin de ne pas prendre trop de place. Il était couché sur le côté et il regardait Ariane. Un certain silence s'était à nouveau installé. Bien qu'il ne tenait pas absolument à le combler, il murmura :

« Je suis désolé ... pour ça.. pour Emily.. pour tout... sache que je ne t'abandonnerai pas.»

Il voulait juste qu'elle sache qu'elle n'était pas seule. Si jamais Ariane voulait qu'il parte ou avait besoin de réfléchir à ce qui s'était passé, il respecterait son choix, mais jusqu'à temps que ce moment vienne, il allait rester auprès d'elle. Elle était son amie... même s'il lui avait beaucoup trop de mal jusqu'à maintenant. Jamais cela n'avait été volontaire, quoi qu'on puisse en penser.

Ariane était bien consciente de ce qui s'était passé et ce qu'elle avait demandé à Yan. Mais encore là, cela avait été le choix le plus raisonnable entre ça et s'arracher tout ce qui la maintenait réveillée. Il était difficile de le regarder, mais encore là elle n'avait plus personne d'autre. Tout ce qu'elle cherchait s'était du réconfort et d'être consolée en effet. se sentant si seule à la fin. Le jeune homme s'approcha d'elle sur le coté, mais encore là, celle-ci ne bougea point, son état lui en empêchait. Alors, elle tourna la tête vrs lui afin d'entendre ses paroles. Il s'excusait pour tot et Ariane savait très bien qu'il était sincère. Sinon, il n'aurait pritla peine de venir ici lorsque personne ne le pouvait.

Mais malgré tout elle resta silencieuse pour l'instant. Ces derniers et courts événements l'avait terrassée. Alors, elle se mit à pleurer contre lui tout doucement, sans bruit. Elle pleurait pour leur soiré manquée et les props d'Emily ainsi que de mutlples choses qui avaient été gravés comme le divorce de ses parents. Après un moment, on put y voir qu'elle dormait.

Quand Ariane se mit à pleurer, Yan se sentit complètement impuissant et surtout, au dépourvu. Chacune de ses larmes lui déchirait le coeur, mais il se devait d'être fort. C'était lui qui devait la consoler et non le contraire, même si la voir dans un tel état fit couler des larmes sur ses joues à lui. Jamais personne n'avait sans doute pu le voir dans un pareil état auparavant, mais de toute façon, Ariane n'avait que faire de ce "prévilège" dans un pareil moment. La jeune femme était contre lui. Yan caressait doucement son dos tout en la serrant. Après un moment, un long moment, elle s'était endormie. Yan fit un mince sourire. Au moins, ainsi, elle souffrait un peu moins. Il était clair qu'elle avait besoin de repos.

Yan ignorait quand est-ce que les heures de visite prenaient fin, mais il s'en fichait plutôt. Il ne voulait pas partir et la laisser toute seule. Elle avait besoin de lui en ce moment. Même si Yan était épuisé, il ne ferma pas l'oeil. Il était responsable d'elle, il avait choisi de l'être et il ne voulait pas être en train de dormir lorsqu'elle ouvrirait les yeux à nouveau.

Après un petit moment déja, l'infirmière rentra dans la salle pour prendre les conditions de la jeune femme. En rentrant, elle put y remarquer assez aisément le jeune homme couché près de la jeune femme, les yeux bien ouverts, bien protecteur à l'egard de son amie. Alors, elle fit comme si elle ne l'avait point vu et prit les renseignements qu'elle voulait sourire en coin. Regardant la feuille qu'elle avait tantot donné à celui-ci, voyant qu'elle avait été signée, elle lui fit alors un signe de tête en repartant avec celle-ci. Il se passa encore quelques heures avant qu'Ariane se mette à remuer quelques peu. Le soleil était maintenant levé depuis quelques temps déja et elle ouvrit les yeux. Elle avait été si bien encore une fois contre lui, c'était tellement naturel. De coin des yeux, elle put voirqu'il ne dormait point, mais plutot perdu dans se pensées...

-Bon... matin...

Quand il entendit sa voix, ce fut immédiat : Yan tourna la tête vers elle. Il se risqua à lui faire un petit sourire... malgré toute la situation, il ne pouvait pas s'empêcher d'être heureux qu'elle ouvre enfin les yeux. Non seulement il voyait qu'elle allait relativement bien *selon les circonstances*, mais en plus, il pouvait lui parler... Cette nuit avait été longue sans fermé l'oeil et les cernes qui commencaient à apparaître sur le visage de Yan le démontraient bien. Enfin, heureusement ou malheureusement pour lui, le jeune homme vivait souvent d'un horaire plutôt étrange à cause de son boulot et de ses études parallèlement à celui-ci, sans compter ses nombreuses conquêtes d'un soir, et il avait un peu l'habitude de ne pas dormir des nuits complètes... Mais de là à ne pas dormir du tout... Enfin bon, c'était pour Ariane et il ne regrettait pas une seule seconde d'être resté pour veiller sur elle...

« Bon matin.»
répéta-t-il doucement en replacant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, celle-ci lui tombant devant les yeux. Il ne savait pas trop quoi dire à vrai dire... Tous les sujets étaient si délicats... Il ne voulait pas revenir à la charge et tourner le couteau dans la plaie, mais parler de n'importe quoi aurait été encore plus ridicule.

Il était si délicat si doux, mais présentement, leur relation était si complexe. Enfin, il ne fallait qu'elle n'y pense, Ariane ne voulait point y penser de peur que d'autres disputes surviennent et que lur amitié soit dissoute à jamais. Assez ébranlée déja par les propos d'Emily, la jeune femme ne savait plus vers qui se tourner à présent. Il la regarda et replacea une mèche derrière son oreille. Cela faisait si longtemps qu'elle le désirait ainsi. Ils étaient tout deux mal à l'aise alors, elle reposa doucement sa tête contre son bras tout en réfléchissant à ce qu'elle pouvait dire et ce qu'elle ne pouvait point dire.

-Merci...

Fut la première chose qu'elle dit. Il l'avait accompagné ici et avait pris soin d'elle. Il fallait dire que de le voir avec une autre l'avait démolie et maintenant, elle était dépendante à sa présence. Plutot drole non? De l'autre coté, l'étudiante espérait rétablir les pons le plus tot possible avait Emily de peur qu'elle fasse une bêtise.

-Je crois que... sans toi... enfin... ta présence... Je veux savoir pourquoi cela se passe si mal etre nous deux...

Le jeune homme fit non de la tête quand elle le remercia. Elle n'avait pas de raison de le faire, car c'était en partie sa faute. Même s'il faisait semblant d'être en contrôle de ses moyens, il se sentait extrêmement coupable. C'était simplement sa confiance, son "professionnalisme" qui l'empêchait de craquer... et pourtant, il était persuadé qu'un moment ou un autre, il allait finir par ne plus pouvoir tenir le coup.

« Je ... je dois t'avouer qu'on m'a fait signé un papier comme de quoi je serais le responsable de toi durant ta convalescence... mais...m..mais.. si tu préfères que ce soit quelqu'un d'autre... vu.. v..vu les circonstances, j'imagine que... j'imagine qu'on peut faire le changement, mais comme tu n'étais pas réveillée... j'ai cru que...»

...Comme de quoi, les textes tout fait d'avance lui faisait bien mieux. Une fois de plus, Yan cherchait ses mots alors qu'il essayait d'expliquer quelque chose à son amie... Il avait si peur qu'elle s'offusque de l'initiative qu'il avait pris en signant cette feuille, surtout qu'il n'était pas innocent dans toute cette affaire. Le jeune homme soupira en attendant de voir comment est-ce la jeune femme allait réagir face à l'annonce qu'il venait tout juste de lui faire.

La vie était ironique. Quelques heures auparavent, elle n'aurait pointvoulu le revoir tandis que maintenant Ariane se retrouvait complètement dépendante de celui-ci. Sa forte carrure, ses yeux bleu, son sourire en quoi ainsi que ses cheeux noirs en bataille, tout cela l'avait charmé dès le premier jour. Mais en même temps, il lui avait fait mal lorsqu'il avait été le temps d'avouer ses sentiments à Yan. Un refus et d'être tassée l'avait boulversé son coeur complètement brisé. Mais c'était lui qui s'était rendu à l'hopital et qui avait voulu s'occuper d'elle. Le fait qu'il ait signé qu'il était le responsable d'elle lorsque celle-ci retournerait au campus la toucha, mais quand même, il y eut un peu d'émotion refoulé qui ;ui fit garder le silence quelques temps, le temps de trouver les bons mots.

-La seule autre personne qui aurait pu le faire vient de me faire une scène... Alors, il ne reste que toi.

Dit-elle finalement. Ariane voulait tout de même lui faire comprendre que même si elle appréciait beucoup qu'il soit venu ici, elle n'oubliait pas ce qui s'était passé entre eux. Et non, elle ne s'était jetée devant cette voiture, malgré les mauvaises langues.

Au bout de quelques heures, l'infirmière revint avec une chaise roulante. L'hopital de Wakefields ne pouvant avoir beaucoup de patients à la fois et sachant que cette jeune femme était sur la voie de guérison, malgré son faux platre au niveau du bassin, ils ne craignaient pour sa vie. Le problème n'était qu'à la déplacer tout doucement jusqu'à dans la chaise, mais pour cela il n'y avait que l'étudiant et l'infirmière...

Il soupira et baissa les yeux quand Ariane parla du fait qu'Emily était partie ... Il fallait admettre que la conversation, si on pouvait réellement appeler ça ainsi, s'était plutôt mal terminée... Yan finit par relever la tête et regarder Ariane droit dans les yeux.

« Je suis désolée que ça se soit passé ainsi. Ce n'est pas à toi qu'elle en veut, mais bien à moi.»

Yan savait bien que dire cela ne menait à rien du tout, mais c'était tout de même la réalité. Le jeune homme n'avait pas envie de reparler de la fameuse brunette qu'il avait eue à son bras... il resta silencieux durant plusieurs minutes avant de se décider à briser le silence à nouveau tout de même. Puis, une infirmière arriva avec une chaise roulante. Yan s'empressa d'aller aider celle-ci et Ariane à s'installer dans cette fameuse chaise roulante.

Une fois cela fait, l'infirmière le remercia et lui donna quelques précisons sur l'état d'Ariane ainsi que quelques papiers, puis le médecin arriva et annonça que son congé était définitif, en autant bien sûr, qu'elle fasse très attention dans les prochaines semaines à cause de ses blessures et tout.

Yan se mit derrière la chaise roulante et poussa celle-ci jusqu'à l'extérieur de l'hôpital dans un grand silence. Et finalement, il demanda :
« Tu veux aller... chez toi ?»

Il était certain que dans tout autre hopital, on l'aurait gardé encore quelques jours, mais bon. Elle était vivante et tant qu'elle se déplaceait soit avec sa chaise roulante ou bien des béquilles tout devrait bien aller Il ne falait qu'elle se penche ou bien qu'elle reste debout sans support. L,infirmière arriva alors avec la chaise roulante, lui enlevant tous les fils et machins qui était sur son corps. Elle l'aida à se rhabiller un peu plus loin et ensuite avec l'aide e Yan, la fit mettre sur la chaise avant de signer ls derniers papiers. Le medecin arriva par la suite pour lui donner officiellement son congé et lui prescrire quelques médicaments comme du Calcium et des Antidouleurs.

Le jeune homme n'vait pas dit grand chose en poussant son amie en dehors de l'hopital et c'était de la même chose pour celle-ci. Il lui demanda alors si elle voulait aller chez elle. Il était difficile de reprendre une vie normale ainsi. Comment irait-elle à ses cours? Comment pourrait-elle accomplir ses taches banales et quotidiennes? Un peu découragée, elle se souvint que l'ascenceur du campus était briser sur son étage et s'il préférait se battre avec les escaliers, il ferait bien mieux d'aller chez lui les premiers jours. non?

-L'ascenceur est brisé au deuxième Yan... Je crois... qu'il va falloir que j'aille soit chez Emily... ou chez toi...

Yan trouva qu'il s'agissait d'une coïncidence assez... hum mal placée... Pourquoi fallait-il donc que l'ascenseur de son étage, précisément, soit brisé ? D'un autre côté, cela ne faisait pas un si grand changement que ça, car Yan se devait de rester auprès d'elle, donc que ce soit dans sa chambre à elle ou dans la sienne... Le jeune homme réfléchit quelques secondes avant de lui donner sa réponse :

« À moins que tu tiennes vraiment à ce qu'elle nous crie dessus encore... enfin sur moi, et qu'elle nous claque la porte au nez, je crois qu'il serait préférable d'aller chez moi...»

Il poussa un soupir, encore un peu frustré de l'attitude qu'avait eue Emily, mais il valait mieux qu'il n'y pense pas trop pour l'instant. Il y avait des choses plus importantes. Il continua de pousser le fauteuil d'Ariane jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'ascenseur qui les mènerait au troisième, là où la chambre de Yan se trouvait. Une fois qu'il eut réussit à entrer, il s'accota contre le mur du fond, toujours une main sur la poignée et dit doucement à son amie :

« Si tu veux, j'irai chercher ce que tu as besoin à ta chambre, tu n'as qu,à me donner les indications nécessaires...»

Yan voulait à tout prix se rendre utile... et cela, en un sens, serait une occasion de pouvoir passer du temps avec elle.. et de peut être éclaircir les choses un peu plus... Il savait que.. le temps était venu de le faire.