Une niaiserie de trop? [Mon cher pere]

Jason vennait de rentrer dans sa maison. Il savait que son pere y était deja..Il avait du rester une heure de plus apres son boulot pour avoir declencher une bataille de peinture avec un eleve de quatrieme année. Il avait commencer apres tout, enfin selon lui...Il referma la porte avec precaution. IL ne voulait pas attirer les fourde de son pere sur lui tout de suite. Il avait même pris soin de retirer ses soulier lorsqu'il était entrer pour lui faire moin de poids comme le plancher craquait souvent. Il passa en avant du salon et appercu son pere..ohh en esperant que ce dernier ne l'ai pas vu. Alors qu'il montait l'escalier mennant a sa chambre il entendit la voix de son pere l'appeller par son nom au complet..ousp mauvais signe..Il se retourna..il avait l'impression d'être un enfant de huit ans qui avait fait une mauvaise chose... cependant il en avait 24 mais il avait encore deconner comme a son habitude ses dernier temps..

-Ah..papa..je ne savait pas que tu était la..

dit il en le regardant dans les yeux attendant qu'il parle ou qu'il l'engeule...

François était rentré tôt chez lui cette journée-là. C'était une des choses qu'il y avait de bien avec le fait de travailler dans son propre établissement et même, devrait-on plutôt dire, sur sa propre île. Il faisait ce que bon lui semblait et de toute manière, il y avait des enseignants pour s'occuper de l'école quand il était occupé ailleurs. Ses lunettes sur le nez, il était en train de lire un dossier d'un élève qui demandait une entrée à Wakefield pour l'an prochain quand il entendit Jason entrer. Apparemment, ce dernier faisait de grands efforts pour ne pas se faire remarquer, mais c'était tout de même raté. Pas de chance...

« Jason...»
commença-t-il sur un ton qui annonçait qu'il se ferait sermonner. C'était étrange, avouons-le, que François ait encore à agir de la sorte avec son fils de vingt-quatre ans. Pourtant, cela faisait cinq ans que cette école était ouverte et jamais avant cette année Jason ne s'était montré aussi peu raisonnable et réfléchi. Qu'est-ce qui pouvait bien lui prendre ?

« Je suis là quand même, que tu le saches ou pas.»
Il roula les yeux et déposa son dossier sur la table de salon. Puis, il regarda son fils d'un air perplexe. Le calme avant la tempête, pouvait-on dire...

« Et je suis sensé dire QUOI moi lorsque je menace de renvoyer un étudiant qui a fait des folies et qu'il me répond que c'est TOI qui a commencer tout ça... Et.. peu importe que tu ais commencer ou non.. Jason, voyons, une bataille de peinture, tu as quel âge veux-tu bien me dire ?»

Jason regardait son pere...il senait que c'était le calme avant la tempête..Il regardait son pere lui parler...ah bon l'étudiant était aller dire qu'il avait commencer alors que c'était lui..Il s'en alla pour ouvrir la bouche mais son pere ne lui laissa pas le temps de parler qu'il continuais disant qu'il se fichait de qui avait commencer

-Tu ne le sais pas?

Dit il apres qu'il lui ai demander son age..Il agissait comme un adolescent de 16 ans arrogant qui se fou de tout. Peux être cherhcait il a exasperer son pere a un poin tel qu'il allait decider de le renvoyer de l'ile? Ce que jason comment a souhaiter par dessus tout.

Quelle réponse des plus... ridicules ? Il n'y avait tout simplement pas d'autres mots pour décrire l'attitude de Jason. François soupira profondément et lui fit signe, histoire de lui indiquer qu'il voulait que ce dernier vienne s'asseoir dans le salon.

« Je le sais, mais je commence à en douter sérieusement.»

Il baissa la tête durant quelques secondes, ne sachant même plus quoi ajouter. Jason était si exaspérant qu'il n'y avait tout simplement rien à dire. Il releva finalement les yeux vers lui et se mit à le sermonner sans se mettre en colère. C'était bien la pire des tortures...

« Tu es supposé représenter l'ordre. Tu es supposé FAIRE l'ordre. C'est toi le surveillant, c'est sur toi que tout repose. Si tu commences à faire des idioties, comment penses-tu donc que les élèves vont agir ? Comme des singes et c'est bien l'exemple que tu leur donne !»

Jason alla s'Assoir dans le salon comme lui indiquait son pere..ohhh il s'imaginais plein de scenario, allait il l'engeuler ou simplement le sermoner sans se facher, ce uqi selon lui était PIRe que de se faire engeuler..Il regardait son pere dans les yeux puis ce dernier les baissa...Il se mit alors a le sermoner sans se facher. Alors que son pere eu fini de parler Jason pris la parole..

-Je ne suis pas un singe, et d'abord IL a commencer!

Dit il en soupirant

-Pas de ma faute moi si j'ai la même age ue ses etudians..tu n'aurais pas pu ouvrir un secondaire a la place j'aurais pu plus me faire respecter que si je suis surveillant dans une universiter!

« T'es pas un singe ? Veux-tu bien me dire qu'est-ce que tu es alors ? Voyons donc, te battre avec de la peinture, franchement, Jason, je n'arrive même pas à te dire à quel point j'ai honte ! Tu as au moins cinq ans de plus que la plus part des élèves et de toute façon, là n'est pas réellement la question. Qu'est-ce qui t'as passé par la tête ? C'est un travail que tu as, et même si tu avais 13 ans, il faut se comporter un minimum.. bien quand on a un travail !»

François était vraiment à bout. Qu'est-ce qui rendait donc son fils dans un pareil état de quasi-délinquance ? Ses excuses était grostesques et ne voulaient absolument rien dire. Ce que François recherchait, c'était une raison.. une véritable raison. Le pourquoi de la chose.

« Ce sera quoi la prochaine fois ? Des grafitis ?»

Jason saisi l'occassion lorsque son pere lui lanca la balle.

-Pourquoi pas? Je pourrais ecrire vive le directeur en gros dans l'entre principale

Dit il en regardant son pere tres serieusement dans les yeux..

-Et puis justement je n'ai que 5 ans de plus que eux, il ne me considere pas du tout comme un surveillant mais plus comme un ami. Je n'Arrive qu'A avoir le respect par les premiere année seulement.

Il soupira et croisa les bras

-Tu ma forcee a avoir ce job, qu'est ce qui tafait dire que je voulasi êtr esurveillant au juste?

Il était difficile de voir si Jason s'en rendait compte, mais avec ses derniers propos, il toucha vraiment une corde sensible du directeur de Wakefield, alias François, son père, découragé et déprimé. Il le considéra un instant sans rien dire, probablement trop choqué pour répondre quelque chose sans se mettre à lui crier dessus. Lorsqu'il eut parvenu à trouver un tant soit peu son calme, il répondit un trop doucement que c'en était louche :

« Quand ta mère est morte, tu désirais autant que moi commencer une nouvelle vie et tu en as eu l'occasion. La meilleure occasion qui soit, devrais-je dire et je t'interdis de me le reprocher Jason.»

Il détourna la tête et se mit à regarder la télévision éteinte qui se trouvait devant lui. Cette conversation lui laissait un sentiment amer et il ne savait vraiment plus quoi ajouter. Au fond, il le voyait bien que Jason se sentait comme prisonnier ici, mais que pouvait-il faire ? Il ne s'en rendait sans doute pas compte ou peut être que si, mais il était la seule personne qui lui restait et malgré ses différends, François.. aimait beaucoup son fiston.

Jason sentait qu'il avait toucher une point sensible sur son pere lorsqu'il était venu lui reprocher de l'Avoir forcer a accepter ce boulot. Il le senti dans la voix de son pere alors qu'il parla..Il baissa les yeux et ne rajouta rien...il laissa un moment de silence s'intaler avant de prendre la parole par la suite

-Je ne te le reproche pas..bien sur que j'ai voulu une nouvelle vie lorsque maman est morte, mais je ne pensais pas que tu allait m'isoler sur une ile sans possibilité de sortir..

Il regardait son pere dans les yeux..Il avait toujours eviter cette conversation avec son pere, ils avaient tout les deux de la difficulter a parler de leur mere qui était deceder dans un tragique accident de voiture..

François regarda également son fils dans les yeux en l'écoutant. Ce dernier avait fait un effort monstrueux pour se montrer calme et délicat, pour ne pas le blesser en parlant d'un sujet extrêmement sensible, mais François ne pouvait pas supporter de parler de ça. Il toussota et prétexta une fatigue subite pour pouvoir s'en sauver.

« Écoute, je suis très fatigué. Je vais aller dormir un peu. Si tu veux, on en reparlera plus tard.»

Il ne laissa que quelques secondes à Jason pour réagir, mais une fois qu'il fut levé et qu'il fut sur le bord de sortir de la pièce, il se retourna vers celui-ci et lui dit doucement :

« Je.. ne cherche pas à t'isoler ou à te rendre malheureux.. J'espère que tu le sais...»

Et il monta les escaliers. On entendit la porte de sa chambre se refermé et la conversation fut coupée court.

Jason soupira, il savait bien que chaque fois qu'il tombais dans ce sujet la avec son pere, il feignait une fatigue soudaine. Ce n'était pas nouveau...
« Écoute, je suis très fatigué. Je vais aller dormir un peu. Si tu veux, on en reparlera plus tard.»

-ouais bonne nuit..

Dit il doucement en retourant s'assoir sur le divant..comment lui dire qu'il aimerais sa une bonne fois pour toute dire ce qu'il pensait sans que son pere se degonfle a chaque fois?
« Je.. ne cherche pas à t'isoler ou à te rendre malheureux.. J'espère que tu le sais...»

-Oui oui je le sais, tu ne veux que me donner une vie meilleure..

Il ne regardait même plus son pere, puisqu'il savait bien que ce dernier était deja parti et qu'il navait probablement pas entendu sa derniere phrase. Il soupira et s'etendit sur le divant en entendant le bruit habituel de la porte de son pere qui se refermait. Il leva les yeux et se mit a fixer le plafond...Puis il tourna la tête vers la television toujours eteinte et l'Alluma pour ecouter qeulque chose afin de se changer les idees. Seulement il fini par s'endormir litterallement sur le divant comme il faisait souvent ses temps ci.

François entendit seulement le "ouais, bonne nuit" de Jason et il était déjà rendu dans sa chambre, la porte refermée derrière lui. Il soupira. En réalité, il n'avait pas vraiment envie de dormir ni n'était si fatigué qu'il l'avait dit. Il s'assit sur son lit et baissa la tête, le mettant ainsi à fixer le sol. François repensa à cette jeune femme, Jessie McMahon, avec laquelle il avait eut une conversation quelques jours plus tôt. D'un certain point de vue, tout ce qu'elle lui avait dit ce jour-là lui rappelait Jason... Il savait combien son fils avait envie de faire sa vie, de faire ses propres expériences, de vivre comme un homme de vingt-cinq ans vivait normalement... François était conscient de tout ce dont Jason était privé : Son indépendance, une job qu'il aurait voulu, son appart, sa vie privée, une petite amie... des enfants peut être même... Si seulement Jason pouvait savoir à quel point toutes ces choses pouvaient faire souffrir...

François finit par s'allonger dans son lit et fermer les yeux. Il ne s'endormit pas, en tout cas à peine d'une sommeil léger. Il réouvrit les yeux environ une heure plus tard, cette fois-ci véritablement las de ne rien faire du tout et de se perdre dans ses pensées. Il se redressa et attendit quelques minutes avant de se décider à descendre au sous-sol où il retrouva son fils endormi sur le canapé. Il eut un petit sourire et alla éteindre la télévision.

L'homme alla à la cuisine où il se mit à la préparation du souper. Après tout, il fallait bien manger un jour ou l'autre. Il décida de faire le repas préféré de Jason, qui se trouvait à être.....

Jason n'eu même pas connaissance du fait que son pere avait eteind la télévision. Mais lorsqu'il se mit a sentir une bonne odeur provenant de la cuisine il ouvrit les yeux et se redressa pour voir par dessus le sofa ce qui se tramais la bas. Il vit son pere, en train de cuisiner, et selon l'odeur c'était son repars préféré, de la lasagne extra fromage. Il sourit et se leva pour aller voir son pere...mais il se stoppa en plein chemin pour se poser une question....Depuis quand son pere se mettait a la cuisine, et qu'il preparais son repas prefere?..Il se mit alors a penser que c'était surement pour eviter, une fois de plus, le sujet sur lequel ils étaient aller avant que Francois ne mon se "coucher" Il soupira et alla a la cuisine...

-Hmmm de la lasagne...

Dit il en souirant a l'intention de son pere...Cependant le jeune ledger pris un air plus serieux...et decida de confronter son pere une bonne fois pour toute..

-Papa..j'aimerais vraiment cela qu'on termine notre discution...s'il te plait..sa fait presque 6 ans que c'est arriver et on evite toujours le sujet...J'aimerais une bonne fois pour toute mettre les carte sur la table et en avoir le coeur net

Il se doutait bien que cette confrontation n'allait pas faire plaisir du tout a son pere, mais il se devait de le demander, il se devait d'Avoir des reponse au question qu'il se postait et son pere devait être celuiqui allait y repondre. Il ne voulait pas connaitre les reponse de quelqu'un d'autre en se mettant a fouiller et a rechercher pour se genre de reponse...Voyant que son pere semblait l'ignorer il ne fit que rajouter

-S'il te plait Papa..

Puis il alla s'assoir a la table, attendant une reponse ou un signe quelconque de son pere...

Lorsqu'il entendit des pas se dirigeant apparemment vers lui, il ne restait que quelques minutes à peine avant qu'on entende la minuterie du four sonner, ceci indiquant que c'était prêt. François, toujours un peu mal à l'aise de leur début de conversation de tout à l'heure, se retourna vers Jason et lui sourit simplement sans rien dire. Au moins, ce dernier semblait heureux du choix du repas... Peut être s'éviterait-il, une fois de plus, des questions qu'il ne voulait pas entendre.

Malheureusement pour lui, ce ne fut pas le cas. Après quelques instants où un silence plutôt étrange règna dans la cuisine de la maison des Ledger, Jason revint à la charge. Bon.. L'homme soupira profondément.

« Quelles sont ces... questions...»

Malgré ce qu'il venait de dire, son ton de voix ne ressemblait pas à une question. On aurait dit plutôt une affirmation sans vraiment de sens, sans doute en espérant qu'il n'y ait pas de suite... Mais, il savait pertinemment bien qu'il y en aurait une.

Comme de fait, le four sonna et il alla sortir la lasagne en tournant le dos à son fils, mais il l'écoutait toujours.... Même s'il aurait préféré ne pas le faire.

Jason fut bien etonner que son pere accepte d'entendre ses questions..Jason tourna la tête vers son pere, mais celui ci était dos a lui a present. Il était pencher et sortiat la lasagne du four. Si elle était cuite c'était que Jason avait dormi toute l'Apres midi..il navait même pas penser a regarder lheure non seulement. Il leva un peu plus les yeux et remarqua qu'il était presque six heure deja...Lui qui c'était jurer d'aller voir magalie. Il soupira.. doucement et subtillement. Puis il posa une quesion de ses question a son pere.

-Que c'est il vraiment passer le jour ou maman est morte?

Jason était certain qu'elle était morte dans un accident de voiture, mais pour en savoir plus long il avait fait des recherche dans les archive des nouvelle et aucun accident de voiture navait été declarer le jour de la mort de sa mere. Il se doutait donc a present qu'elle était morte autrement, mais seulement il ne savait pas comment...Il regardait son pere dans les yeux cherchant a avoir une reponse juste par son regard...Il fini par dire par la suite

-Je sais que maman n'est pas morte en vennant me chercher a mon entrainement de soccer il y a cinq ans. J'ai fait des recherche sur la date de mort de maman et aucun accident na été declarer cette journee la ni le jour d'avant ni celui d'apres.

[Mais.. sa mère est vraiment morte d'un accident de voiture XD !]

François alla déposer la lasagne sur la table après avoir pris soin de mettre quelque chose pour ne pas brûler la nappe en dessous. François attendait toujours de voir ce que son fils lui demanderait. Il ne comprenait réellement pas quel genre de questions Jason pouvait avoir par rapport à tout cela. Cependant, quand il en posa une, l'homme releva la tête assez rapidement, stupéfait. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà, Jason reprit la parole en affirmant que ses recherches l'avait conduit à dire qu'il n'y avait eut aucun accident ce jour-là. François fronça les sourcils, incrédule..

« Mais... Jason... T..ta mère est réellement morte d'un accident de voiture...»

C'était bien la seule question à laquelle il pouvait répondre sans se casser trop la tête. Sinon, les circonstances entourant l'accident qui avait causer la mort de sa femme... eux étaient peut être un peu plus difficiles à raconter et justement, c'était pour cette raison qu'il ne l'avait jamais en cinq ans de temps. Il n'avait jamais raconter la véritable histoire à qui que ce soit et surtout pas à Jason. Ce n'était pas une question de confiance ou de quoi que ce soit dans le genre, seulement qu'il était incapable de relater les faits de cette journée-là. Cette triste journée-là, oui.

-Ne me ment pas papa, je ne suis pas duppe. Je sais que maman n'est pas morte dans un accident de voiture, sinon il y aurais des trace de cet accident dans les archives!

Dit il en se leva commenca a se frustrer legerement. Il voulait en avoir le coeur net. Il c'était tellement senti coupable durant ses derniere année qu'il se devait de savoir la vrai histoire entourant la mort de sa mere.

-S'il te plait papa, dit moi la verité, je sais que tu est au courrant.

Rare était les fois ou Jason Ledger suppliait son pere, mais la c'était sur un sujet bien precis et un sujet qui lui tennait a coeur en plus. Il le regardait dans les yeux et se rassit esperant entendre la veriter sortir de la bouche de son pere, une bonne fois pour toute.

François devint légèrement livide. Il ne comprenait pas comment est-ce que Jason pouvait savoir qu’il ne lui avait jamais dit la vérité toute entière. Pourtant, il n’avait pas non plus menti et cette histoire d’accident était la plus pure vérité qui soit. Le directeur était debout, face à son fils, le regard perdu dans le vide… Il tenait dans ses mains maintenant tremblantes, ce qui n’était pas du tout dans ses habitudes, le couteau de cuisine qui était supposé servir à couper les morceaux de lasagne… Les souvenirs de ce jour-là lui revenaient en tête… péniblement… un bien triste jour, oui. Il avait tant mis d’effort pour les chasser de son esprit, pour les oublier… Mais évidemment, jamais il ne les avait réellement oublier et jamais il n’allait le faire non plus.

**

Flash-back **

C’était lundi soir. Le lundi, François rentrait toujours plus tôt du boulot. En fait, en étant chef d’entreprise, il avait le loisir de fixer lui-même son horaire. Pourtant, bien que la majorité des gens auraient sauté sur l’occasion pour ne presque pas travailler, François était très loin de faire de même. Au contraire, son boulot lui tenait très à cœur. Pour lui, la vie était simplement merveilleuse : Une femme formidable, un gamin adorable et très prometteur qui faisait sa fierté, une job qu’il aimait assez bien et qui l’occupait, une maison acceptable, financièrement à l’aise. Tout était parfait pour François. Du moins, il avait toujours cru que les choses étaient ainsi. Pour lui, et pour tout le reste de sa famille.

L’homme était assis dans le salon, ses lunettes de travail sur le nez, en train d’examiner des dossiers de son entreprise. Bien pris dans sa lecture, il leva tout de même la tête quand il entendit la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer, signe que quelqu’un était arrivé. Il s’agissait sans nul doute de sa femme, Mathilde. Celle-ci revenait d’aller reconduire leur gamin, Jason, âgé de seize ans à sa pratique de soccer.

-

Salut chérie.

Lança-t-il comme à son habitude lorsqu’elle revenait de quelque part. Sur le coup, il n’eut pas de réponse. Il ne s’en occupa pas trop et continua sa lecture.

Sa femme entra dans le salon, lui étant de dos à elle. Dans son regard, il y avait tant de tristesse. Une tristesse sans fin que François ne remarqua pas… Qu’il ne remarquait pas depuis quelques années déjà… Dans un ultime espoir, elle eut un petit sourire, brouillé de ses larmes silencieuses… mais même si elles auraient été bruyantes, il ne les aurait pas entendues…

- Salut mon amour… Tu as du temps ce soir pendant que Jason est au soccer ? Il y a longtemps que nous n’avons pas eu de temps pour nous…

-

Je suis désolé, mais je travaille encore… Tu sais que Richard a trouvé une solution au problème que je te parlais ? Sérieusement, si tout marche comme prévu, nos profits vont monter en flèche !

Elle avait eut un sourire vide … Elle s’était attendu à de tels propos puisque ce n’était plus que ce qu’il sortait de la bouche de son mari. Elle baissa la tête, touchant du doigt de ses doigts son alliance.

Mathilde resta immobile comme ça durant de longues minutes, perdue … confuse … bouleversée …

-

Franchement les compétiteurs n’ont plus aucune chance, je te jure, ce sera le truc du siècle…

- François…

-

…Il va vraiment falloir que je pense à lui donner une augmentation de salaire…

- François…

-

…Après tout, des employés comme ça, ils sont rares.. et si on ne veut pas justement qu’ils aillent travailler pour l’ennemi…

- Je te quitte, François..

Cette fois, il entendit et plus que clairement. Il se retourna vers Mathilde, perplexe… mais à voir son air, il fut stupéfait.

-

Quoi ?

- Je suis désolée… mais j’en peux plus…

-

Tu.. tu plaisantes ?

C’était comme si un néant venait de se fabriquer tout autours de lui… Son bonheur, son illusion de bonheur, venait de prendre fin et il avait sous les yeux, clair, net et précis, que toute sa vie n’était que chimères…

- Il y a si longtemps que … ça ne va plus… Ton travail… c’est tout ce qui compte… Je ne peux plus vivre ainsi… Je t’aime François, mais ça ne fonctionne plus… Je suis désolée… Je t’en prie, tu comprends ?

S’il comprenait, il ne supportait pas. Il faisait difficilement la distinction entre les sentiments qu’il ressentait. À la fois de la tristesse, à la fois de la colère…

-

Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes, Mathilde.. tout va bien.. tout va même très bien… on est heureux, Jason … va bien.. tu ne veux pas, tu ne PEUX pas tout mettre à l’envers ? Ça ira, je te promet, c’est juste une mauvaise journée…

Inquiet, il s’était levé et s’était approché d’elle, en oubliant pour une fois son fichu boulot. Il la regardait dans les yeux et cherchait son regard, mais il se rendit compte à quel point celui-ci était … lointain. Quelque chose était brisé entre eux, quelque chose qu’il n’avait pas remarqué depuis … trop longtemps… L’angoisse lui montait de l’intérieur…

- J’.. j’ai rencontré quelqu’un François.. Depuis plusieurs mois maintenant…

-

Q.. qu ..quoi ?

- C’est … quelqu’un au boulot… qui était là pour moi quand toi… toi tu ne l’étais plus. Je ne voulais pas que ça devienne une relation amoureuse, mais… c’est arrivé comme ça…

-

…

- Je suis désolée… vraiment… je t’ai aimé… très fort… seulement toi… je sais pas…

Complètement peinée, elle éclata en sanglot, se dirigeant vers la cuisine… François resta immobile quelques instants dans le salon et il sentit la colère bouillir en lui. Il s’élança dans la cuisine à sa suite.

-

T’as couché avec cet homme ?

-

François…

-

J’ai dis : T’as couché avec homme ?

-

François, s’il te plaît.. c’est…

-

C’EST POURTANT PAS SI COMPLIQUÉ ? AS-TU, OUI OU NON, COUCHÉ AVEC CET HOMME ? MERDE, JE TE POSE UNE QUESTION TU Y RÉ…

-

OUI FRANÇOIS, OUI J’AI COUCHÉ AVEC CET HOMME…

Ce fut la claque. Il ne répliqua rien… François dit seulement :

-

T’es une garce…

…Et il s’en alla… L’amour, la jalousie surtout, l’avait poussé à dire de telles bêtises, celles-ci ayant poussé sa femme à boire juste avant d’aller chercher Jason au soccer, ce que, bien ŝur, François avait catégoriquement refusé de faire. Et quelques heures plus tard, il avait appris sa mort. Accident, alcool au volant.

**

La lasagne de François refroidissait. Il avait fait le récit dans les moindres détails à Jason.

- Elle… voulait me quitter… Et moi je l’ai envoyé se tuer parce que j’étais aveuglé par la colère… je l’aimais, tu sais, Jason… je ne m’étais jamais rendu compte que je la rendais malheureuse…

Jeson ecoutait le recit de son pere, c'était la premiere fois qu'il le voyait avec tant d'emotion, apres la mort de sa mere bien entendu. Il ecoutait le recit sans dire un mot, et plus son pere s'enfoncait dans cet histoire plus Jason commencait a se facher. Finalement apres que son pere eu terminer de tout raconter il lui dit
<<Elle… voulait me quitter… Et moi je l’ai envoyé se tuer parce que j’étais aveuglé par la colère… je l’aimais, tu sais, Jason… je ne m’étais jamais rendu compte que je la rendais malheureuse…>>

Jason se leva presque outré de la phrase de son pere

-Quoi tu veux me dire que tu l'aimais, mais PAR TA FAUTE, ma mere est morte?

Jason navait jamais ressenti tant de colere. Il était facher. Il se doutait bien que son pere allait tenter de le resonner mais non...Il ne savait pas si il allait pouvoir lui pardonner.

-Si tu avait consacrer un peu plus de temps a elle, ou même a moi a la place de toujours penser a ton boulot elle ne t'aurais pas quitter! Tu était tellement pris par ton stupide boulot de chef d'entreprise tu aurais pu remarquer que maman soufrait!

Très curieusement, Jason réagissait exactement comme s'y était attendu François. Pourtant, il avait tout de même espérer que son fils aurait pu comprendre... François savait à quel point ses erreurs avaient été énormes et, surtout, à quel point elles avaient coûté cher, mais il était justement le premier à s'en être rendu compte. Il n'osa pas le dire, car Jason se serait sans doute mis encore plus en colère, mais il avait également été celui à en souffrir le plus. Oui, il avait bel et bien aimé cette femme. Il l'avait aimée plus que tout au monde, plus que n'importe qui, plus même que sa propre personne et que sa propre vie. Il aurait donner n'importe quoi pour pouvoir changer le passé, pour s'être rendu compte avant d'être au pied du mûr du mal qu'il avait fait et tout... Jamais il n'avait fait exprès pour causer toutcela, c'était bien évident... Enfin, ce ne semblait pas tant que ça l'être pour Jason.
Il soupira. François n'avait aucune espèce d'envie de commencer à dire qu'il n'avait pas de raison de lui en vouloir, car il savait lui-même que c'était faux. En effet, Jason avait toutes les raisons du monde et spécialement le fait qu'il ne lui avait pas raconter cette histoire avant aujourd'hui. Il aurait dû, mais il avait tellement honte...

Néanmoins, il se devait d'insister sur le fait que, oui, il avait aimé sa mère. C'était la chose la plus vraie de tout le monde, la seule peut être. Jason pouvait croire ce qu'il voulait bien croire sur n'importe quoi d'autre, mais pas sur ça. Non, pas sur ça...

« Jason, dis ce que tu veux, mais j'aimais vraiment ta mère. Je l'aimais plus que tout, je donnerais n'importe quoi pour pouvoir changer ce qui s'est passé, pour avoir été moins stupide. Car, oui, j'ai été stupide. L'homme le plus stupide d'entre tous. À un point tel que parfois, je me dis que j'ai mérité de tout perdre, car je ne méritais pas la chance que j'avais. Mais elle, elle ne méritait pas de mourir. Elle aurait mérité d'être avec cet homme dont elle parlait si... vraiment.. il la rendait heureuse. Tu peux m'en vouloir si tu veux, de toute façon jamais tu ne m'en voudras autant que je m'en veux moi-même, mais tu n'as pas le droit de croire que je ne l'ai pas aimée... et que je ne l'aime pas toujours...»
dit-il le plus sincèrement du monde.

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