J'ai été vilaine... (Pv Mr. le directeur)

Commenceons par le début. Voila qu'Ariane se sentant amoureuse ait été rejoindre son amant quelques chambres plus loin sur son étage lorsqu'il était 3hres du matin. Mai voila que depuis le couvre-feu, il est totalement interdit de sortir pour un étudiant après 22hres... Lors de l'allée tout fut parfait, le surveillant n'étant pas sur son étage, mais voila qu'au retour, frustrée en désemparée, elle oublia ce petit détail et se retrouva face à face avec lui qui nota alors son nom, sa chambre et pleins de petits renseignements. Malgré tout, elle n'y pensa point ayantplus gros sur le coeur.

Oubliant presque cette histoire, quelqu'un la demanda alors pendant un de ses cours matinaux et la mena devant le bureau du directeur d'où soudainement ce petit problème changea de proportion. Ariane commencea donc à imaginer le pire: Un renvoi. Elle ne pouvait y croire, c'était impossible, elle toujours studieuse et élève modèle... Ce fut donc en tremblant qu'elle dut entrer dans le bureau et s'asseoir en attendant son bourreau...

*Je ne peux pas y croire...*

« Mademoiselle Theron. Première visite dans mon bureau, ne vous en faites donc pas, vous en sortiez vivante et retournerai même en bon état à votre cours.»

« N'êtes vous pas au courant, mademoiselle Theron, que le couvre-feu habituel de 00h00 a été déplacé à 22h00 pour des raisons ... qui ne vous regardent de toute façon pas du tout ?»

Finalement, le directeur entra dans son bureau et elle se tendit davantage à son arrivée. Voila ce qui risquait de re sa magnifique journée en beauté: être renvoyée de l'Université dont elle avait tant travaillé pour y accéder et voila qu'après avoir romptu non officiellement avec son ami de coeur en sortant en furie et en pleurs de sa chambre, évidemment qu'elle avait été facile à repérer pour les nouveaux surveillants. Ils semblaient un peu moins bêtes que les premiers et cordiaux également. Monsieur Ledger arriva donc devant elle déplacant un peu de paperasse ici et là, prêt à parler. La voyant visiblement tourmentée, il commenca par une petite blague afin de détendre l'atmosphère qui n'aida que légèrement.

C'était sa première fois à vie qu'elle se retrouvait devant une personne d'autorité et même cela lors de son école primaire, sauf pour les méritas et les récompenses. Au moins, il ne semblait pas vouloir utiliser une restriction trop serverte à vue d'oeil alors elle reste sagement assise sur son banc. Puis, vint alors le temps rabbat-joie. Heureusement, ecla ne devait être marqué sur les papiers qu'on l'avait vu dans les corridors de la résidance à 3h30 du matin. Il attendait sa réponse, alors la jeune femme réfléchi donc un peu avant d'oser parler.

-Oui... Je le sais... Mais... c'est compliqué...

Dit-elle finalement en se trouvant sotte. Je suis sortie de la chambre de son ex petit-ami Yan Laurie en furie, car j'ai appris qu'il avait mis une fille enceinte! Sur le coup ces paroles lui vinrent à l'esprit. Au tout début, elle avait souhaité dormir à ses cotés comme il avait été le cas lors de leur voyage dans les Rocheuses. Son regard demeurait distant, car elle était encore profondément blessée par sa perte de son être aimé.

Il acquiesça d'un air tout de même compréhensif lorsqu'elle marmona que c'était bien compliqué. Certes, il n'en doutait pas.

« Les choses sont rarement simples dans la vie, mademoiselle Theron, mais le règlement demeure le règlement.»

On pouvait apercevoir d'évidents signes de fatigue sur le visage du directeur ; des débuts de cernes, un regard tourmenté qui ne semblait jamais pouvoir trouver la quiétude, ni même un minuscule moment de bonheur ou de détente. Il semblait d'ailleurs un peu irrité par tout cela, disons qu'il avait bien d'autres chats à fouetter que de s'occuper d'une étudiant modèle qui avait simplement eut le malheur d'être la première à aller à l'encontre du règlement... du moins, la première qui avait été prise sur le fait même par un des surveillants. Il ne pouvait pas passer à côté, ni même la laisser s'en tirer avec un simple avertissement. Elle n'était pas au courant, mais les choses étaient beaucoup plus sérieuses que cela.

« Je ne vous rappelerai pas deux fois que le couvre-feu est d'une importance absolument... capitale. Vous vous devez de le respecter et cette règle ne peut être violée sous AUCUN prétexte, même le meilleur qui soit.

Il soupira profondément, détournant le regard d'elle et semblant s'accorder quelques instants de réflexion. Malgré les racontards, François Ledger n'avait jamais été un homme sévère et encore moins méchant. Il n'aimait pas punir les gens, surtout qu'il travaillait dans une université et considérait que les étudiants étaient assez vieux pour savoir se débrouiller par eux-même sans avoir besoin qu'on les couve.

« Puis-je au moins savoir ce qui vous a menée à l'extérieur de votre chambre ?»

Ariane en voulait évidemment à Yan qu'elle tenait quelque peu responsable de sa venue ici, mais tout cela était lié à sa colère et à sa déception. Ce n'était pas tous les jours, ou toutes les nuits dans ce cas-là, qu'on apprenait que la personne que l'on aime a mis enceinte une autre fille. Et, voila que leur relation qui allait maintenant battre énormément de l'aile se retrouvait sur la glace. Elle ne lui avait point adressé la parole depuis et maintenant elle était devant le directeur. Ce n'était vraiment pas sa journée, que pouvait-il lui arriver de pire?

Enfin, Monsieur Ledger continua sur le fait qu'il fallait absolument respecter le couvre-feu. En y repensant bien, la jeune femme se rendit compte qu'elle avait déjà eu ce règlement, mais cela à l'age de 14 ans. C'était un peu stupide de forcer des jeunes adultes confinés à leur chambre à une heure pareille. Et si on pense aux bars ou aux boites de nuit? Qu'allaient-il leur arrivé à présent? Perdue quelque peu dans ses pensées, le proviseur la dévisagea quelques temps avant de lui demander la raison de sa sortie nocturne. Évidemment, l'étudiante se sentie mal à l'aise de révéler le tout à celui-ci, mais peut-être qu'en sachant la raison il serait peut-être un peu plus compréhensif, non? Ariane opta finalement pour la sincérité, en faites, en partie.

-J'ai apris... que mon ami de coeur me jouait dans le dos et je suis allée lui demander des explications, voila tout...

« Bon... J'imagine que je peux comprendre pour une fois...»

« Je ne vous le répéterai pas assez, qu'on ne vous y reprenne plus... Peu importe le prétexte, c'est compris ?»

Il était vrai que la directeur était tendu, mais dans l'état où Ariane était, elle ne s'en rendait pas vraiment compte à ce moment-ci. Avec ce qui se passait autour d'elle, surtout du coté coeur, la jeune femme était plutot ébranlée. Comment se pouvait-il que cela arrive à Yan et à elle toutes ses mésaventures. Peut-être qu'en prenant du recul et en réfléchissant bien, le destin avait surement voulu les séparer, car ils n'étaient faits l'un pour l'autre et c'était mieux ainsi. Malgré tout, elle ne regrettait pas leur congé de Noel dans les Rocheuses Canadiennes. Ce souvenir restera gravé dans sa mémoire pendant un très long moment.

Puis, après un moment qui lui parut assez long, Monsieur Ledger finit par lui donner pardon de ses actes. Ce n'était pas la fin du monde qu'elle passe en coup de vent dans les couloirs, lorsqu'ils étaient bien des dizaines à le faire chaque nuit, surtout son amie Emily. Pourquoi cela était tombé sur elle, Ariane ne le savait pas, mais ce qu'elle savait était qu'elle était bien chanceuse de s'en tirer ainsi et idem.

-Oui, parfaitement Monsieur Ledger...

Dit-elle le plus honnetement possible, espérant de tout coeur pouvoir retenir sa promesse. Celle-ci se leva donc de sa chaise et pris ses affaires en main se dirigeant d'un pas rapide vers la sortie.. Il restait encore quelques minutes à son cours de Mathématiques antiques et elle pourrait sans doute à temps pour demander les notes.

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