Afin de s'expliquer... (Pv Yan Chéri xD)

Avant de venir au Cortez, restaurant typique sud américain de type mexicain, Ariane et Yan s'étaient redirigés vers le campus puis dans leur chambre respectives afin de se changer et se nettoyer un peu. Ils se donnaient rendez vous à la sortie de la place dans une demi heure et la jeune femme avait accepté en sachant pertinamment qu'elle allait arriver en retard, car simplement se sécher les cheveux durait ce temps là. Arrivant dans sa résidance, elle entra dans la douche automatiquement bien pressée. 10 minutes plutard, elle était en train de se sécher les cheveux tout en essayant de se trouver une tenur convenable pour une sortie entre amis avec un petit plus. Elle voulait qu'il la trouve belle.

S'habillant d'une camisole verte et d'une paire de jeans, elle n'eut le temps ni de se plaquer les cheveux, ni de les frisés alors elle fit une queue de cheval simple. Entendant Yan srtir de sa chambre vu que la sienne était en dessus de la sienne, l'étudiante poussa un soupir finissant de se mettre du mascara. Elle voulait être jolie, car oui elle n'avait encore baissé les bras, jusqu'au point de ressembler aux filles des moules préfabriqués dont il parlait.

Enfin, Ariane arriva quelques instants aprè Yan en lui adressant un sourire et ils se dirigèrent à pieds jusquau restorant afin d'y pouvant déjeuner en paix même si celle-ci loupait son cours volontairement, ce qui ne lui ressemblait point en faites. Sur la belle terrasse, ils eurent les menus, s'assirent et ils se retrouvèrent encore une fois seuls comme sur la plage. Cette plage... elle allait toujours s'en souvenir à cause de ce baiser et de cette nuit où elle avait dormi dans ses bras. Mais encore, leur relation étit assez comment dire, complexe à présent...

-Sais-tu ce que tu veux manger?

[Bon, on va dire qu'ils dinent, car sincèrement, je ne m'y connais pas assez en cuisine mexicaine pour dire ce qu'ils mangent pour déjeuner xD]

Pour Yan, ce ne fut pas très long. Il fallait dire qu'il était un peu nonchalant et qu'il ne faisait pas très attention à ce qu'il allait mettre, ni à ce qu'il aurait l'air. De toute manière, il fallait bien admettre que quoi qu'il fasse, il n'aurait jamais l'air vraiment ridicule, à moins de s'en donner la peine. Il entra dans la douche, ce qui lui prit tout au max cinq minutes, puis il s'ébouriffa les cheveux en un mouvement rapide. C'en fut déjà fini de sa superbe coiffure. Avouons-le, avoir les cheveux courts était un avantage très apprécié lorsque le temps de préparation était limité. Il enfila un t-shirt noir de Led Zeppelin et une paire de jeans. Il n'était pas nécessairement un grand fan de ce groupe, mais bon. Yan possédait toute une panoplie de t-shirt de groupes : The Beatles, Nirvana, ACDC, etc... Il ignorait où est-ce qu'Arian avait l'intention d'aller déjeuner, mais il n'y fit pas très attention. De toute manière, sa tenue était plutôt sobre mis à part le logo du groupe, mais peu importait.

Il profita du temps qu'il lui restait pour ramasser les feuilles de son scénario qu'il avait laissé traîné depuis la veille et il le posa soigneusement sur sa table de travail. Il chercha son porte-feuille et sortit de sa chambre pour aller retrouver Ariane au point de rendez-vous qu'ils s'étaient donné, autrement dit à la sortie du campus. Quelques instants après, à peine, il y fut rendu. Ariane ne tarda pas et ils partir ensemble pour le Cortez, un restaurant que Yan affectionnait tout particulièrement. En fait, c'était le seul bon restaurant de l'île selon lui et selon bien d'autres étudiants.

[...]

Ils étaient tous les deux installés à table, un menu entre les mains et Ariane lui demanda s'il savait ce qu'il voulait manger. Le jeune homme jeta un bref coup d'oeil au menu et haussa les épaules. Chaque fois qu'il était venu, il avait essayé de différentes choses. Hmm, voyons voir... Il demanda :
« Et toi ?» Tout en continuant de regarder les choix qui s'offraient à lui. Il y en avait tellement que c'était presque déroutant. Son choix, même s'il relevait presque du hasard, s'arrêta sur une salade mexicaine.
« Je crois que je vais prendre ça...»
dit-il finalement en montrant de quoi il s'agissait à sa compagne. D'après l'image et la description du plat, il s'agissait d'une salade avec du boeuf, des haricots rouges et de la sauce tabasco. Ce devait être piquant, mais c'était bien sa caractéristique favorite de la cuisine mexicaine.

Il releva les yeux vers elle afin de voir ce qu'elle déciderait de prendre. Il avait hâte que le serveur vienne prendre les commandes et qu'ils puissent ... discuter.

Une belle terrasse, une belle journée ensoleillée, un cours manqué, une agréable compagnie, c'était une ambiance presque parfaite, mais il y avait encore un petit quelque chose dans l'air, peut-être une certaine gêne entre les deux, peut-être plus du coté d'Ariane, car elle ne savait même pas s'il avait présentement une petite amie. Mais l'étudiante l'avait tout de même embrasser et oui, elle avait adoré, mais comment dire, il lui fallait retomber à la réalité. Bien confortable sur sa chaise, ils discutèrent un peu de ce qu'ils voulaient commander et le serveur arriva afin de prendre leur commande. Redonnant son menu, elle lui répondit après que Yan l'eut fait.

-Je vais prendre l'assiette d'enchiladas avec les tapas et le riz, merci.

Elle fut sur le bord de commander également une salade, mais se reprit en sachant que le jeune homme en avait pris une et qu'ils pourraient bien partagé quelque peu, non? Leurs boissons arrivèrent, soit une limonade pour la jeune femme, car de l'alcool à cette heure, ça ne lui tentait pas vraiment. Mais dans ce moment entre l'arrivée du serveur et la prochaine, il s'était installé un silence entre ls deux amis et Ariane but quelques gorgés. C'était très difficile d'amorcer la conversation, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait crut. À chaques fois elle voulait ouvrir la bouche, rien d'intéressant ne voulait arriver, car elle était totalement déconcentrée par ses yeux si intenses et bleus, sa carure dont elle ne souhaitait qu'être dans ses bras et ses lèvres... Comment avait-elle pu bien garder son sang froid devant lui depuis tout ce temps? Même celle-ci l'ignorait.

Lorsqu'elle eut passer commande et lui aussi, un silence plus ou moins agréable s'installa entre eux d'eux. En temps normal, il était de ceux à profiter de ces moments là pour se lancer dans une partie de longs regards langoureux accompagnés de sourires charmeurs bourrés de sous-entendus, mais cela aurait été affreusement déplacé. Encore aurait-il fallu qu'il ait envie de jouer à ces petits jeux là avec Ariane et c'était très loin d'être le cas. Non pas qu'il voulait éviter le sujet à tout jamais, au contraire, mais il n'avait pas très envie, non plus, de gâcher la gaieté du moment. Bien sûr, il ressentait le malaise qui planait dans l'air, mais il était persuadé que ça pouvait empirer s'il ne choisissait pas les bons mots ou s'il la blessait en revenant sur le sujet...
Mais enfin, quand il le fallait, il le fallait.

« Écoute... pour hier soir...»
Ou nuit, aurait-il dû donc dire. Enfin, ce genre de détails n'avait absolument aucune importance dans une telle discussion, mais c'était si difficile d'entrer le sujet qu'il se justifiait mentalement ses arrêts en pensant à des idioties comme ça.
« En fait, ce que j'ai voulu te dire, c'est juste que... tu vois... J'ai pleins d'histoires... de trucs pas nets...»
Il baissa les yeux quelques secondes. Ce qu'il voulait dire par là, c'était qu'il sortait avec des filles, sans que rien ne soit officiel. Certains jours il en ramenait une dans son lit, parfois l'autre... Yan était quelqu'un de très discipliné lorsqu'il s'agissait de son travail. C'était probablement la chose qui lui tenait le plus à coeur, mais en dehors de ça, il menait une vie de débauche. Il n'avait pas grand respect pour les choses et encore moins pour les gens. Oh non, il n'était pas bien méchant, mais seulement... un peu trop sur de lui, et un peu trop doué dans l'art d'obtenir précisément ce qu'il voulait au moment où il le voulait. Il leva un peu la tête vers elle, embêté, espérant de tout son coeur qu'elle ne commence pas à le voir comme un obsédé sexuel qui ne pensait qu'à se taper toutes les jolies filles du coin...

« Je t'aime beaucoup. Sincèrement. Avec toi, les choses sont différentes. Elles l'ont toujours été, quand je suis près de toi, j'ai l'impression d'être quelqu'un de bien... mais tu sais.. au fond, ça ne change pas que ce n'est pas nécessairement toujours le cas... Tout ce que j'essaie de te dire, Ariane, c'est qu'à mes yeux, tu es merveilleuse. Je ne peux pas te dire que je n'ai pas envie d'être avec toi, ce serait faux, mais ce serait de la folie, j'ai trop peur de te faire du mal.»

Peut être se dirait-elle qu'il cherchait des excuses, qu'au fond, c'était simple, il n'avait qu'à changer ses mauvaises habitudes, mais c'était tellement plus compliqué que ça... Pouvait-il tout changer du jour au lendemain ? Il en doutait.

Comment avait-elle été aussi sotte pendant tout ce temps. Elle se détestait royalement. La jeune femme n'était et ne serait à tout jamais une amie, une fille dont il peut compter si on a des troubles, si on a besoin d'aide, mais jamais personne ne s'était vraiment intéresser à elle. Évidamment, Yan commencea la discussion à sa plus grande peur, car en se réveillant ce matin, Ariane y avait crut. Dormir avec lui sur la plage dans ses bras, être près de lui et que c'était réciproque. Elle avait voulu vivre dans cette illusion, d'avoir un infime espoir encore. Mais dès les premières paroles, celle-ci sut très bien que la chose dont elle chérissait le plus, soit son amour pour lui, allait être refusé et détruit.

Lorsqu'il parla, elle demeura silencieuse, le regard distant et loin. Il ne pouvait comprendre ce qu'elle ressentait, mais elle en tremblait encore une fois. Pourquoi les autres et pas elle?! C'était un mélange de furie, de peine. En quelques mois, elle l'avait vu avec un nombre immense de filles. Elle en était presque à en regretter leur rencontre, leur amitié. Les larmes montaient à ses yeux, mais encore il y restait un peu de fierté. Il y avait peut-être une raison pourquoi il était différent avec elle, pourquoi il était vrai avec elle et avec personne d'autre. Enfin, elle prit quelques gorgées de sa limonade, regrettant bien de n'avoir point pris quelque chose de plus fort pour peut-être aider sa peine quelques peu.

-J'ai toujours été là pour toi... Je t'ai vu avec presque toutes les filles de l'université. Je me suis toujours demandé ce qu'elles avaient de plus à part être saoules et vouloir coucher avec toi. J'aurais voulu... j'aurais voulu pouvoir être l'une d'elle, auquel tu tiens fièrement contre toi, lui murmure des petits mots à son oreille. Tu m'as toujours cachée des autres, as-tu honte de moi? As-tu peur que tes ''amis'' me découvrent, c'est cela. Et si je te dis que je voudrais être comme l'une d'elle et puis vivre une histoire d'un soir, je m'en fou... Je...

Le serveur arriva en apportant les plats et puis en demandant à la jeune femme si tout allait bien, car elle semblait dans tout ses états. Ariane lui fit alors un petit signe de la tête et commencea à manger silencieusement. Elle avait peur également de perdre son meilleur ami, mais voila que ces pensées avaient trop longtemps cachées et ignorées, mattant toujours son entourage en premier lieu puis elle après. Mais jamais de toute sa vie elle avait été dans cet état et il fallait dire que cela l'épuisait, surtout avec ses quelques heures de sommeil cette nuit.

Comme il l'avait si bien prévu, même s'il aurait de loin préféré se tromper, le malaise qui avait été dans l'air devenait de plus en plus oppressant et à chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour ajouter un mot ou qu'elle le faisait, c'était encore pire. Yan eut, pendant quelques secondes, envie de fuir cette situation, de fermer les yeux, de faire comme si rien n'était... Cependant, il n'avait jamais été du genre à abandonner et au fond de lui, il savait que l'abandonner lui aurait causer autant de mal qu'à elle, sinon plus.

Il l'écouta parler. Il y avait tant de rage dans ses paroles, de colère, de déception... de jalousie peut être, sans doute. Yan s'en voulait affreusement, mais il ne pouvait rien y changer là, dans le moment. Il fronça légèrement les sourcils lorsqu'elle lui dit qu'elle s'était toujours demandé ce que ces filles pouvaient bien avoir de plus qu'elle, sinon que de bien vouloir coucher avec lui. Cela lui faisait mal qu'elle pense ainsi, qu'elle s'imagine qu'il aurait fallu qu'elle soit ainsi pour qu'il veuille bien d'elle. Lorsqu'il vivait sa vie de tous les jours, sortant à droite et à gauche, il ne se rendait pas pleinement compte de ce qu'il faisait. Il le faisait un point c'est tout. L'entendre le dire, ça le dégoûtait. Était-il donc si horrible que ça ? Si... sans coeur ?

« Ariane... Je n'veux pas de ça, et tu n'en veux pas non plus...»
soupira-t-il quand elle alla jusqu'à dire qu'elle aurait pratiquemment voulu vivre une histoire d'un soir. Yan était de plus en plus confus, il ne savait plus trop comment s'expliquer. Au fond, c'était qu'il n'avait aucune envie de se justifier pour tous ses moindres faits et gestes. Même s'il l'aurait voulu, c'était du passé et c'était déjà fait. Peut être même était-ce encore du futur...

Yan ne répondit rien de plus pour le moment, les yeux rivés sur la table et le serveur emmena leurs assiettes. Yan aurait eut envie de lui dire de déguerpir lorsqu'il demande à Ariane si tout allait bien. Le sentiment de honte qui l'habitait à l'idée d'êre en grande partie la cause du malheur de la jeune femme le rendait si mal... Un sentiment de culpabilité également. Ils commencèrent à manger sans rien dire de plus durant quelques minutes qui parurent interminables. Il savait que c'était à lui de dire quelque chose, ce qu'il se décida enfin à faire après quelques bouchées qui lui semblaient si amères...

« Je n'ai pas honte de toi, comment pourrais-je ? Cesse de dire ça, je t'en prie... Je ne m'en vante pas, crois-moi, mais je les jete ces filles, car elles n'ont franchement rien, mais rien de plus, comme tu le dis...»
Ses propres paroles sonnaient incroyablement prétentieuses à ses oreilles ou il ne savait pas trop quoi... Il ne savait plus trop que penser. Au fond, l'était-il vraiment ou était-il juste très maladroit ? Un mélange des deux, peut être...

Yan soupira et baissa les yeux à nouveau. Lorsqu'il releva la tête, il parût complètement déstabilisé, confus.
« Ça ne m'excuse pas et je suis conscient que je suis pas... un modèle de quoi que ce soit en relation amoureuse ou en n'importe quoi d'autre finalement, mais tu sais, tout ce que je fais depuis le début, je le fais en espérant te protéger. Je ne te cache pas d'eux, c'est plutôt l'inverse que j'essaie de faire. Ce n'Est pas de toi que j'ai honte...»

...

Il est bien vrai qu'elle avait beaucoup trop espérer, rêver. vécu dans ses fantasmes d'être après de lui depuis si longtemps que dans un certain sens, elle avait perdu un peu de la réalité, elle qui était si terre à terre d'habitude. Il fallait bien dire que la flèche de Cupidon avait bien fonctionné et avait longtemps été bien enfoncée dans son coeur. Il fallait dire que le fait qu'il ait été si vrai, honnete et sincère lui avait laissé sous-entendre que leur relation était un peu plus que spéciale, qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. C'était difficile à expliquer, mais elle avait sentit quelque chose de bien spécial entre eux, chose qu'elle n'avait ressenti avec personne d'autre auparavent.

Il essayait de s'expliquer, de dire qu'il tentait de la protéger un peu contre son monde, le monde dont il vivait sous son alibi avec ses airs et sa popularité. Il fallait dire qu'Ariane ne saurait bien comment réagir si jamais la bande à Yan arriverait à l'improviste, manquant eux aussi leurs cours, mais pour eux cela en était une habitude. Elle avait déja eut affaire à quelques moqueries de leur part, soit comme tout ceux qui réussissaient bien et qui avaient un avenir. Il fallait dire que le jeune homme semblait tout aussi fatigué qu'elle, ce qui expliquait beaucoup surement de leurs réactions, surtout pour la jeune femme qui en plus était dans sa semaine (xD). Mais plus le temps passait, plus elle s'en voulait de réagir ainsi, cela ne lui ressemblait pas, mais cela faisait si longtemps qu'elle spérait lui dire ce qu'elle ressentait...

-Je peux savoir une chose... Pourquoi... M'as-tu prise dans tes bras cette nuit, enfin à mon réveil...

Maintenant, Yan pouvait voir dans les yeux de la jeune femme qu'elle était calme et désarmée. Son ton de voix était de beaucoup plus doux et délicat. Ce qu,elle avait voulu dans le fond, c'était une simple chance, mais s'il ne désirait qu'ils restent amis malgré tout, ce serait bien difficile, mais elle respecterait on choix, car elle le respectait...

La question de la jeune femme le seccoua légèrement. Il fallait admettre qu'il ne s'était pas du tout attendu à ce qu'elle lui demanda une telle chose. Le pire dans tout ça, c'était qu'il n'en avait aucune idée lui-même. Il l'avait fait spontannément, parce qu'il l'aimait bien... Il ne voulait pas donner de nom aux sentiments qui l'habitaient à son égard. Il souhaitait uniquement que cela ne dépasse pas l'amitié, ça aurait tellement compliqué les choses... Peut être se faisait-il donc plus de mal, ainsi qu'à elle, mais il préférait continuer d'essayer de la protéger de ce qu'il savait qu'il pouvait être.
Il tenta tout de même de formuler une réponse à peu près correcte et sincère, surtout. Avait-il seulement le choix de toute manière ?

« Je n'en sais rien... c'est peut être un peu égoïste comme réponse, mais j'en avais très envie...»

* Tu ne me laisses pas indifférent, Ariane.*

Si seulement il avait pu lui dire. Il ne le pouvait pas, surtout à cause du fait qu'il savait qu'elle insisterait et que croire qu'elle avait une chance aurait été impitoyable. Le jeune homme savait ques les choses deviendraient encore pires qu'elles ne l'étaient déjà. Il ne pouvait rien lui dire tant et aussi longtemps qu'il n'aurait pas changer lui-même. Si seulement il en était capable...

Il leva à nouveau la tête et la regarda dans les yeux.
« Ne crois pas que... je ne tiens pas à toi...»

Le calme et une sorte de nouvelle sérénité d'était maintenant installée entre les deux amis, il y avait moins de coup dures, de frustration, de jalousie et de tristesse dans leur voix, surtout au sujet d'Ariane qui s'était finalement calmée un peu. Quand cela fait plus d'un an qu'on garde autant de sentiments à l'intérieur, cachés, mais encore-là si présents et forts. Cela l'attrsitait que Yan ne voulait point qu'elle puisse être plus proche d'une autre manière, mais c'était déja un réconfort qu'il soit encore en avant elle et qu'ils soient toujours là un pour l'autre finalement, comme un lot de consolation. Mais encore, elle ne serait l'amie, la confiante, celle sur qui on peut compter et rien d'autre.

Sa réponse lui fit froncer les sourcils, elle ne le comprenait vraiment pas. Sirrontant son thé glacé le regard baissé, la jeune femme ne dit plus un mot pendant un instant. Il lui avait croire que rien ne pourrait se passer entre eux et il sepermettait de dire qu'il avait eu l'envie d'être près d'elle. C'était égoiste comme il le disait, il en avait le droit, mais point elle. Après un moment, elle revela son regard mélancolique, son sourire disparu, La vie était si compliquée. Yan lui dit parcontre qu'elle comptait beaucou pour lui, elle s'en doutait, mais encore il devait simplemen la considérer comme une petite soeur qui sait. Cela lui prit un petit moment avant de lui répondre, avant desavoir vraiment quoi dire.

-Je sais...

Spoiler:

Yan continuait de la regarder malgré le fait qu'elle avait baissé la tête. Le jeune homme repensait à tout ce qu'il lui avait dit pour se justifier et il avait l'impression qu'il avait choisi les pires mots. Il avait si peur de l'avoir blessée, d'avoir brisé quelque chose entre eux. Et à chaque seconde de plus qui passait, il se retenait de plus en plus fort de ne pas lui dire qu'il ressentait lui aussi quelque chose pour elle. C'était pourtant la vérité, elle était si spéciale à ses yeux et il savait que contrairement aux autres, elle allait toujours l'être. Néanmoins, il ne voulait pas le faire. Il ne voulait surtout pas risquer quoi que ce soit. Yan Laurie aimait les risques, il les avait toujours aimé, mais pas aujourd'hui et pas avec elle.

Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour ajouter quelque chose, son téléphone cellulaire sonna. Bien obligé de le faire, Yan décrocha en faisant signe à Ariane que ce ne serait pas long.

« Allô ? Oui... Oui.. Je... maintenant ? Eh bien c'est que... Non.. Oui.. Vous.. non... c'est que je suis... Bon d'accord... oui, c'est parfait... Non, non... Au revoir.»

Il raccrocha, l'air embêté. Le jeune homme releva la tête vers sa compagne qui le regardait d'un air interrogateur. Il soupira.

« Écoute, je.. je dois vraiment y aller... C'est mon agent, je dois le voir maintenant.. J'aurais bien voulu attendre, mais il est venu à Wakefield exprès... Je suis désolée, Ariane...»

Il se sentait atrocement mal de la laisser là comme ça, mais le choix ne s'offrait pas à lui. Il la regarda et lui dit :
« Je t'appelle.. aussitôt que possible.. Si tu veux on pourrait sortir.. bientôt.. au resto, au cinéma.. comme tu voudras. Je t'en prie ne m'en veux pas...»
Mal à l'aise, il se leva, prêt à partir.

Comment avait-il pu perdre son célèbre talent pour s'exprimer dans ses dernières paroles? Celles-ci résonnaient encore dans sa tête. Comment pouvait-il avoir dit qu'il avait voulu d'elle cette nuit, de la prendre contre lui, de la réchauffer, d'avoir peut-être jouer avec ses sentiments ainsi? Pendant quelques minutes, elle y avait crut, oui qu'elle avait une chance malgré tout et qu'il lui faudrait simplement l'attendre, car il n'était point pret, mais maintenant, la jeune femme n'était pas plus que blessée et affreusement mélangée. Comment avait-il osé après lui avoir signifier qu'elle n'avait aucune chance avec lui. Était-ce son amour pour lui qui la tourmentait ainsi?

Quelques secondes plutard, lorsqu'elle avait encore la tête baissée, les yeux bas sur ce qu'elle buvait, signe qu'elle était mélancolique et beaucoup plus distante à présent, Yan fut alors sur le bord de dire quelque chose qui aurait peut-être pu changer les choses, mais ton téléphone sonna à son grand regret. Il prit l'appel et Ariane releva les yeux vers lui quelques temps. C'était son agent et il lui demandait de le rencontrer. Le jeune homme était son meilleur ami savait très bien que cela devait être très important, car ce n'était pas tous les jours que celui-ci prenait un avion de New-York pour se rendre sur l'ile et à l'université. Évidamment, il fallait qu'il parte. Cela lui donnait une impression de déja vue lorsqu'il s'excusa et s'appreta à partir. Il lui demanda de ne pas lui en vouloir et alors ses yeux noisettes percutèrent les siens qu'elle adoraient depuis toujours signifiant secrètement qu'elle aurait voulu qu'il reste avec elle, mais sa raison l'emprta une fois de plus et en soupirant, cachant son jeu, aurait pu être une bonne actrice aussi, lui dit quelques mots.

-Ça va...

Il était debout devant elle et il la regardait toujours avec un malaise... Il devait partir, il n'y avait aucune autre solution à son problème, mais il s'en voulait énormément. Pendant un instant, le jeune homme pensa à lui proposer de l'accompagner, mais il ignorait la raison exacte de la venue de son agent jusqu'ici à Wakefield. Il jugea donc préférable d'oublier cette idée, même si cela le désolait énormément.

Il lui fit un bref signe de tête. Voilà maintenant deux fois qu'il lui faisait un coup pareil, qu'il était au restaurant avec elle et qu'il décidait de partir, ou dans ce cas-ci, n'en avait pas le choix. Il avait l'impression qu'il était en train de creuser un faussé entre eux, en tout cas, quelque chose qui allait les éloigner énormément et ça lui faisait peur. Il ne voulait pas que les choses deviennent ainsi, tout était déjà suffisament compliqué ... Il soupira.

Le jeune homme se dirigea vers l'entrée, toujours à la vue de Ariane. Bien entendu, il règla la note, même pour ce qui était des plats que Ariane avait pris. Après tout, c'était tout simplement normal qu'il le fasse, il le devait. Il aurait été idiot de s'en aller et de la planter ainsi sans payer et il l,aurait fait même s'il était resté avec elle.

C'était difficile en effet de le voir se lever de leur table après tout le temps aussi qu'elle s'était préparée pour y aller. Le regardant partir au loin, Ariane reposa alors son regard sur sa nourriture pour continuer à manger, car son prochain cour n'était que dans quelques heures. Soupirant, elle releva la tête pour voir qu'il avait déjà disparu et évidamment, la jeune femme prit son téléphone pour le laisser ouvert afin de prendre son invitation n'importe quand. Mais après quelques minutes, le coeur n'y était^plus et demanda au serveur l'addition afin qu'elle puisse essayer de se recoucher un peu, épuisée de sa nuit presque blanche. Peu de temps après, le garçon revint en disant que tout avait déja été payé par son accompagnateur. L'étudiante se mit à sourire quelque peu, ses yeux dans un souvenir lointain et lors elle quitta le restorant ainsi.