Toute la tranquilité (Pv)

C’était un matin, assez tôt d’ailleurs. Il devait bien être huit heure. Tôt? Pour elle oui. Elle avait l’habitude de se lever plus tard, comme sa journée ne commençait qu’à onze heure. Elle était assise dans l’auditorium. Pourquoi est-ce qu’elle était là? Parce qu’il y avait rarement des gens à cet endroit. C’est vrai qu’il avait des artistes qui répétaient leur musique ou leur chant, mais elle ne dérangeait pas. Même qu’il était rare qu’on remarque que la jeune femme était présente dans la salle. Elle était toujours assise dans le fond complet de la salle, avec ses écouteur aux oreilles. En ce moment, elle s’était donner le défi de lire toutes les pièces de Shakespeare. Elle en avait lu une complète et elle était en plein milieu de sa deuxième. Bien qu’elle n’aimait pas vraiment le théâtre, elle devait avouer que cet écrivain avait énormément de talent. Avec une seule pièce, elle en avait apprit plus sur la personnalité de l’homme que sur elle-même. Mais elle se fichait bien de se connaître ou non. Le plus drôle est quand nous avons des surprises faces à nos réactions et nos émotions. Et Jessie en avait souvent, des surprises. Elle se surprenait de plus en plus, depuis le début de l’année. Elle allait de moins en moins à ses cours et elle avait pleins de problèmes. Mais elle avait simplement de la difficulté avec tout ce qui s’était passé dans sa vie ces dernières années. Personne ne savait ce qui s’était passé sauf le meilleur ami de Jessie. Que voulez-vous, elle est discrète et elle n’aime pas parler d’elle.

Depuis sept heure ce matin, elle était assise là, dans l’auditorium, la musique dans les oreilles et un livre dans les mains. Faut dire que la voir avec un livre est assez surprenant. Mais elle doit être très bonne en connaissances si elle veut avoir un bon métier. Et puis, elle étudie en un des travails les plus dur à avoir. Mais elle est prête à tout pour arriver à décrocher ce travail. Enfin, elle l’était… Et maintenant? Maintenant elle ne fait plus de plans pour son avenir. Elle laisse aller le temps, elle le laisse prendre des décisions à sa place. C’est pas toujours une excellente idée d’agir ainsi. Bref, revenons à nos moutons =)! La porte de l’auditorium s’ouvrit. Elle vit la lumière venir de la porte, normal elle était près. Au milieu de la dernière rangée à partir de la scène. Mais elle n’y porta pas réellement attention. C’était sûrement un musicien qui venait s’entraîner. Ils pouvaient le faire sans qu’elle les déranges, elle se fichait de leur musique. Elle aurai sûrement dû fermer sa musique et se cacher…. Car la personne qui entrait était pas une personne qu’elle devait trop … Énerver ?

son

blues

« Mademoiselle McMahon, vous vous êtes enfin décidé à vous montrer à l'école. À moins que vous contiez encore briller de votre absence pour vos cours de tout à l'heure.»

C’est alors qu’une voix assez lointaine se fit entendre. Elle ne savait pas trop à qui elle s’adressait. Elle leva finalement les yeux de son bouquin pour regarder d’où venait la voix. Elle regarda en avant d’elle, sois où les musiciens pratiquaient normalement leurs pièces. Il n’y avait pas un chat. Normal, la plus part d’entre eux étaient sois en cours, sois encore dans leurs lits. Il était assez rare que Jessie entendait de la musique à cette heure ci. Sauf parfois quelque petits intellos qui venaient pratiquer très tôt le matin, à partir de six heure, pour que leur professeur soit heureux de leur progrès. Elle trouvait dégoûtant leurs méthodes de procéder, de toujours vouloir avoir raison et que les professeurs les aimes. Ça leur fait quoi à eux, que les professeurs les aimes ou non? Ils ne peuvent pas vous faire couler si vous avez de bonnes notes malgré votre mauvais caractère. Et elle le savait. C’est pourquoi elle ne se retenait pas pour dire ce qu’elle pense tout haut et fort à ses professeurs. Bien sur, ça lui avait valu quelques tours chez le principal, mais est-ce que cela avait fait en sorte de calmer les ardeurs de la jeune blondinette ? Non, pas vraiment ! Au contraire, elle avait continuer entre plus. Peut-être pour montrer aux professeurs qu’elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle ne connaissait pas la réelle raison de sa haine si grande envers ces gens. Ils ne font que montrer ce qu’ils savent à des gens qui veulent faire carrière. Elle était peut-être un peux trop dure. Mais bon, elle se fichait bien de ce que les gens pouvaient penser d’elle. Elle n’était pas du tout ce que les gens croyaient… Enfin, elle le croit elle. Mais qu’est ce que les gens pensent vraiment d’elle?

Elle tourna finalement la tête vers sa droite, où elle vit un home. Elle devina immédiatement que l’homme n’allait pas se laisser marcher sur les pieds par une jeune femme de vingt ans, tout aussi insolente qu’une enfant de quinze ans. Elle enleva son écouteur droit de son oreille et elle le fixa longuement, sans rien dire. Il y avait quelque peu de haine dans le regarde de la jeune femme. Elle ne voulait au monde entier et surtout à cet homme. Il était toujours sur son dos. Jessie ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, il ne faisait que son travail après tout. Mais que voulez-vous, elle était ainsi. À détester tout le monde pour le moindre petit geste ou même une respiration de trop. Elle ne parlait toujours pas, le fixant tout simplement. Pourquoi est-ce qu’elle le détestait tant que ça ? Après tout, il était sur son dos par sa faute. C’était elle qui faisait tout pour s’attirer ses foudres. Elle répondait aux professeurs et elle ne se présentait pas aux cours. Et qui sait, peut-être même qu’elle n’allait pas passer son année à cause de ses conneries. Elle prit finalement la parole, après un bon moment de silence à fixer l’homme qui était à l’autre bout de la rangée.

Mes cours ne sont pas encore commencés

fini par dire la jeune femme

merci de vous inquiéter pour moi !

Bien sur, ses dernières paroles elle les avaient laissés aller un peux croches. Croches comment ? Elle l’avait dit avec caractère. Avec de la haine dans la voix, avec de la méchanceté et du narquois. Elle aimait beaucoup défier les gens, mais peut-être qu’elle ne devrait pas jouer à ce petit jeu avec l’homme à qui appartenait l’école et l’île encore ! Mais bon, elle ne le faisait pas exprès. Ça faisait partit de son caractère, de sa personnalité. Elle le regardait, toujours avec le regard quelque peu haineux.

« Vous me voyez heureux de l'entendre dans ce cas.»

« D'après ce que j'ai entendu...»

« On vous aurait envoyée à mon bureau hier. Pourtant, vous ne m'avez pas fait l'honneur de votre visite. Qu'ai-je donc fait pour vous être si désagréable ?»

Jessie le regardait avec un regard noir et haineux. Elle n’avait jamais regarder quelqu’un de cette façon, même que ça la surprenait vraiment de se voir ainsi. Pourquoi donc détestait-elle cet homme à ce plus haut point ? Il ne lui avait rien fait… Peut-être étais ce- parce qu’elle détestait sa façon d’agir avec les gens. Oui bon, faut dire qu’elle méritait parfois une bonne tape derrière la tête, mais en ce moment c’était pas vraiment ce dont elle avait besoins. C’est sur qu’elle n’améliorait pas vraiment la situation en se montrant arrogante avec ses professeurs et le directeur ou encore en manquant ses cours. Mais bon, elle était ainsi, cette jeune blondasse. Elle le regarda, alors qu’il lâcha ses premières paroles, depuis qu’elle avait été bête avec lui. Disons que contrairement à elle, il avait répondu sur le coup. Elle arqua un sourcil, le regardant aller s’asseoir à quelques bancs d’elle. Mais qu’est-ce qu’elle fichait encore ici? Elle n’avait qu’une envie… Se lever et partir, laissant l’homme derrière elle, seul dans la salle. Bien sur, peut-être qu’il réagirait mal, mais qu’est-ce que ça peux bien faire ? Il était déjà assez sur son dos depuis un an maintenant. Elle ne lui avait jamais dit sa raison de sa « rébellion ». Même si à de nombreuses reprises, il lui avait demander pourquoi est-ce qu’elle était devenue ainsi, elle répondait toujours ‘Qu-est-ce que ça peux bien vous faire?!’ Elle le laissait en plan, sans jamais lui dire qu’elle souffrait de l’absence de sa sœur.

Alors qu’elle allait se lever pour partit, pour le laisser seul en arrière d’elle, il reprit son petit discourt d’homme qui se sentait important. Elle avait l’impression qu’il avait la grosse tête parce que l’école et l’île lui appartenait. Mais qu’est-ce qu’elle fichait encore ici? Pourquoi est-ce qu’il ne l’avait pas mis à la porte ? Elle attendait ça depuis un an, depuis la mort de sa sœur. Mais faut croire qu’elle n’était pas encore assez insolente. Elle pouvait être pire, elle le savait. Qui sait… Peut-être allait-elle lui prouver qu’elle n’était pas une gentille petite fille docile et qu’elle allait finalement quitter cette école qui ne lui disait plus rien. Non, en y repensant, ce métier était tout ce qu’elle voulait vraiment faire. Jessie s’avait bien qu’elle allait devoir travailler beaucoup plus dans cette année, mais elle en avait pas vraiment envi. Elle était tannée des études. C’est assez long, depuis ses cinq ans elle était à l’école et elle en avait maintenant vingt. C’est assez long. Mais faut dire que M. Ledger l’avait été encore plus qu’elle. Elle avait un peux d’admiration pour lui de garder une école avec des jeunes insolents et de finir le restant de sa vie à être à l’école. Mais sur ce point, elle le plaignait.

Elle eut un mince sourire amusé à ses dernières paroles. Elle ?! Ne pas écouter ses professeurs et ne pas aller chez M. le directeur? Ça lui arrivait. Disons que son cours de français s’était mal passé et au lieu d’écouter et d’aller voir le principal, comme lui avait dit son enseignant, elle était partit se recoucher, pour mettre fin à cette journée le plus vite possible. Elle n’avait pas écouter, qu’elle horreur ! Mlle McMahon n’avait même pas de regrets ou honte. Elle trouvait cela simplement très amusant de défier l’autorité… Parfois ça peux être drôle. Elle haussa finalement les épaules au commentaire de l’homme qui était assis à ses côtés puis elle passa sa main dans ses cheveux longs et bouclés. Elle prit finalement la parole, toujours avec son petit sourire amusé et son air quelque peu, arrogant!

« On ne m’a jamais dit d’aller voir le principal, on m’a dit de partir du cours. Et c’est ce que j’ai fait sans regrets ! »

Dit-elle simplement comme excuse. Et c’était le cas. On ne lui avait jamais dit d’aller au bureau, mais de sortir de la classe. Normalement, elle savait que quand les professeurs disaient ça elle devait aller voir le principal, mais elle faisait comme si elle ne savait pas. Elle le savait très bien, mais comme l’enseignant n’avait pas spécifier, elle avait fait sa petite naïve. Assez intelligente, quand elle le voulait la jeune McMahon! Jessie n’avait toujours pas répondu à la petite question ajoutée par le directeur pour la ‘taquiner?’ Non en fait, elle avait jugé inutile de lui répondre. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire qu’elle n’aime pas être en sa compagnie et qu’elle le déteste? Pas grand chose, il tait sûrement habitué de se faire détester!

« Ne croyez surtout pas que vous me faites de la peine. Haïssez-moi si c'est ce que vous désirez et tant mieux si cela vous apporte une quelconque forme de bonheur, mais sachez que votre réussite m'importe. Vous avez le talent pour, mademoiselle McMahon, ne le gâchez pas. Et surtout, essayez de prévoir un peu. Peut être n'avez-vous plus d'intérêt là, maintenant, aujourd'hui, mais qu'en sera-t-il dans trois ans, quatre, dix, ou vingt ans alors que vous aurez probablement une job très loin de celle que vous espérez depuis si longtemps ? Souhaitez-vous réellement réduire tout vos efforts à néant ?»

« J'essaie juste de comprendre.»

Jessie eut une envie de rire en entendant le discourt des plus pitoyable qu’elle n’eut entendue devant les paroles de son directeur. Mais voyons, elle se fichait bien. Elle allait être coiffeuse si elle ne réussissait pas son année. Elle avait déjà son diplôme. C’était peut-être pas le travail rêvé, mais elle avait une passion énorme pour les cheveux. Tellement qu’elle était toujours en train de se changer de tête. C’est bien vrai qu’être coiffeuse et être agente de stars avait une énorme différence et que pour être agente, elle devait avoir d’excellentes notes. Elle n’avait simplement plus la têtes aux études, comme un peux perdue dans sa tête, ne sachant plus réellement ce qu’elle voulait. Partir ou rester ? Pendant un moment, elle avait hésiter à lâcher ses études et repartir vivre au Québec, reprendre son ancienne vie et tout irai bien. Mais qu’elle ancienne vie ? Sa vie avait totalement changée depuis maintenant 1 an et elle savait que ça ne serai plus jamais pareil. Elle s’en était toujours quelque peut voulu, malgré que son ami lui rappelait sans cesse qu’elle n’aurai rien pu y faire. Mais que de plus normal de se sentir coupable alors qu’un de nos proches meurt ?

Elle avait un petit sourire qui disait ‘Oui et alors ?!’ à ses lèvres, après le discourt de son principale. Elle se fichait bien de ce qu’il pouvait penser d’elle et de ce qu’il pensait de sa vie. Si elle voulait ficher sa vie à l’eau, elle le fera et il ne pourra rien y faire parce que Jessie est mineur, elle fou ce qu’elle veut de sa vie, de son esprit et de son corps. Bien sur, elle ne détestait pas l’homme, même si c’était l’impression qu’elle donnait. Non, elle n’avait juste pas envie de le voir tous les jours. C’était comme si elle en avait apprit plus sur lui en une année que sur elle en vingt ans. Elle en avait marre de toujours se retrouver à son bureau et de toujours devoir raconter ce qui s’est passer, dire que tout est de sa faute et qu’elle s’en fiche. Elle s’en fiche peut-être, mais c’est pas toujours de sa faute. Elle a simplement prit l’habitude de tout se mettre sur le dos et l’homme a sûrement remarqué, parce qu’à chaque fois qu’elle va le voir elle se met tout le tord dessus, ce qui normalement personne fait. Elle perdit son sourire à ses autres paroles et elle le regarda un peux de travers, malgré elle. « J’essaie juste de comprendre ». Qu’est-ce qu’il voulait dire par là. Son regard de travers se transforma en regard interrogateur.

« Comprendre pourquoi je suis une mauvaise élève ? Comprendre pourquoi je suis moins bonne à l’école qu’avant ? Il y a pleins de choses de changées, il y a trop de choses de partit et de changées ».

C’est paroles semblaient très étranges, il faut l’avouer. Partit et changer ? Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire ? Seul Jessie se comprenait. Bien sur qu’elle se comprenait et que personne ne compte sur elle pour expliquer et raconter sa petite vie qui n’a jamais été des plus facile. Elle se fiche bien de son enfance, de ses parents. Qu’est-ce que ça peux bien changer qu’elle ne les voit plus ? elle est simplement libre, indépendante et solitaire. Elle eut finalement un regard vide, sans expression. Son visage ne laissait paraître aucune émotion. Elle était une bonne actrice, elle savait cacher ce qu’elle pensait et ses sentiments. Elle quitta finalement son regard de l’homme qui était à sa droite, puis elle le posa sur la scène vide qui était droit devant elle. Elle le fixait, comme si quelque chose allait en sortir, mais bien sur il n’y avait rien. Elle avait ses deux mains autours de son livre, comme si elle s’apprêtait à le lire ou encore à partir. Mais elle n’avait aucune intention de partir. Elle avait ses fesses posées sur cette chaise depuis un moment et elle y était confortablement installée. Elle n’avait aucune envie de partir. Elle fixait toujours la scène vide, le visage sans vie.

« Parti ? Parti de quelle façon ?»

Jessie n’était plus capable de lâcher son regard de la scène. Elle ne voyait que la scène, plus rien autour. Elle entendit la question du principal, mais elle semblait venir de loin. Elle avait tellement de souvenirs qui se bousculaient dans sa tête. Elle se souvenait toujours, dans ses moments tristes, les cris de ses parents chez elles et les assiettes et toutes les autres choses revoler. Elle se revoyait, étendue dans son lit, avec sa sœur dans ses bras. Malgré ces moments durs, ces soirs là elles arrivaient toujours à rire et à s’amuser. Mais les moments qu’elle préférait, c’était d’être couchée avec sa sœur collée contre elle. Elle avait été sa confidente et sa meilleure amie très longtemps. Elle eut un sourire, quand elle repensa à ça. Ça pouvait sembler étrange, il n’eut aucune paroles et pourtant, un sourire apparut sur les lèvres de la jolie blondinette. Elle aimait tellement ce souvenir, ça lui rappelait que dans les pires moments, elles étaient toujours unis. Puis son regard changea, quand elle revint à la réalité. C’était comme si, à ce moment, elle remarquait que plus jamais ces moments ne se reproduiraient.

Elle eut quelque peu les larmes aux yeux, mais son orgueil et son caractère fort l’empêchaient de pleurer, surtout devant l’homme avec qui elle se chicanait depuis un an maintenant. Elle ne savait pas pourquoi elle était si dure avec les personnes qui ne voulaient que son bien. Peut-être parce qu’elle ne voulait pas de pitié. Mais qui est-ce qui disait qu’on lui donnait de la pitié ? Jessie était assez dure à suivre parfois (tout comme moi en ce moment XD). Elle savait que son directeur ne la forcerai pas à parler. Elle était si têtue, en plus elle avait toujours détestée parler de sa vie, de parler d’elle. À quoi bon parler d’elle? On se fichait bien de qui elle était réellement, sous ses airs de fille joyeuse et arrogante. Faut le dire, Jessie rit presque toujours quand elle est entourée de ses amis. On peux entendre son rire à des kilomètres.

Jessie tourna finalement la tête vers son directeur, qui ne la regardait plus. Malgré cela, elle agissait comme s’il la regardait. Elle haussa les épaules et elle se frotta les yeux, comme pour faire rentrer ses larmes retenues, dans ses yeux. Disons qu’elle détestait qu’on voit qu’elle avait des sentiments, parfois. Elle ouvrit la bouche, comme pour dire quelque chose, mais aucuns sons ne sortit. Elle la referma, regarda devant elle. Puis cette fois, en ouvrant la bouche pour parler, ses paroles sortirent.

« On s’en fou… C’est pas intéressant de toute façon. Il y a des choses plus importantes et intéressantes. »

Elle ne parlait plus du tout avec haine, sarcasme ou quelque chose d’autre. Sa voix était simplement, normal. Comme si elle parlait à son très bon ami, ou comme si elle parlait à sa sœur. Comme si simplement, elle était correcte. Elle ne semblait plus du tout avoir de haine en dedans d’elle. C’est comme si elle était amie avec le directeur, mais d’un autre côté, non. Elle avait parler sans lâcher la scène des yeux. Elle baissa finalement la tête, en regardant la pièce de Shakespeare qu’elle avait encore en mains. Puis elle tourna la tête vers son directeur, le regard sans haine, ni reproches.

« Peut être est-ce vrai, mais il n'empêche que pour l'heure, il s'agit de la plus intéressante et importance chose qui se présente à moi.»

Elle avait baissée la tête, après avoir entendue les paroles de l’homme à ses côtés. Une voix lui hurlait de lui dire, que ça lui ferai peut-être du bien, mais une autre lui disait encore plus fort de l’ignorer. Que ça ne changerai rien de lui dire et qu’il allait bien s’en ficher. Qu’est-ce qu’il pouvait bien en faire ? Bien qu’Elle allait se refermer sur elle même, une fois de plus, elle leva la tête vers l’homme. Elle avait l’impression qu’il était moins, chiant avec elle en ce moment. Elle le voyait bien, qu’il se demandait ce qu’il devait faire. Devait-il rester et écouter les petits malaises de la jeune femme de vingt ans, ou devait il fuir et aller se cacher le plus loin possible d’elle ? S’il réagissait ainsi, elle savait que ça n’en serai qu’un de plus. Elle avait eut tellement de défaites dans sa vie, qu’elle se demandait où était passés ses victoires. Elle le fixa un petit moment, puis elle bissa la tête. Elle sentait un boule dans sa gorge. De l’émotion, tout ce qu’elle détestait le plus. Elle se mit finalement à parler, mais avec une petite voix. Elle ne voulait pas trop parler fort, pas trop que ça voix brisée ne paraisse.

« Je m’ennuie tellement d’elle. C’était comme mon petit ange, mon petit rayon de soleil. Je me souviens, quand on étaient petites. Nos parents se lançaient tout ce qu’ils se trouvaient et ils hurlaient le plus fort qu’ils pouvaient. On avaient qu’un an de différence, seulement qu’un. Normalement, on se seraient détestées, comme chaque enfants normaux, mais nous on s’adoraient. Elle dormait tous les soirs dans ma chambre. Malgré les hurlements, on trouvaient toujours le moyen de rire et de s’amuser. »

À ces paroles, elle marqua une pause. Elle fixait maintenant droit devant elle, comme si elle parlait au mur. Mais elle savait que son directeur était près d’elle. Elle avait un mince sourire aux lèvres. Elle aimait toujours ce souvenir de ça, de tous ses moments passés avec sa petite sœur qu’elle adorait tellement. Elle avait une larme qui lui coula sur la joue, pourtant elle avait toujours son sourire. Sans le laisser placer un mot, elle reprit la parole.

« Je suis partit de la maison à mes 18 ans. Elle est venue me rejoindre à ses 18 à elle, comme le juge n’avait pas voulu qu’elle vienne avec moi. On étaient toujours ensembles et on riaient. On s’aimaient beaucoup, elle et moi. C’était ma meilleure amie, ma confidente. L’année passé, j’ai reçut un appel de ma mère, à qui je n’avais pas parler depuis longtemps. Elle m’a dit qu’elle était morte. Elle m’a dit que ma petite sœur à moi elle était morte dans un accident de voiture, que l’autre avait survécut… Qu’elle injustice. »

Son petit sourire qu’elle avait quelques instants plutôt avait disparu, la deuxième fois qu’elle s’était mis à parler. Il y avait quelques autres larmes qui avaient coulés, dû à la mort de sa sœur. Elle s’ennuyait tellement d’elle, mais elle savait que la vie devait continuer. Mais c’était dur, car toute sa vie elle l’avait passée avec sa sœur. Avec orgueil, elle passa sa main sous ses yeux, essuyant les vilaines larmes, puis elle tourna finalement la tête vers lui, comme pour montrer qu’elle s’était adressée à lui tout le long du récit.

« Je... comprend.»

« Il y aura toujours une place pour toi à Wakefield, j'y veillerai personnellement. Du moins, si tu veux toujours rester.»

« Ma femme est morte il y a cinq ans. J'ai tout abandonné pour venir ici et je n'ai jamais quitté l'île depuis. Je comprend comment tu te sens, je comprend que tu aurais sans doute envie de tout abandonner. Et au fond, je ne sais pas si c'est vraiment ce qu'il faut. Peut être. Peut être pas, je n'ai pas essayé de continuer, je ne peux pas te dire.»

[Avec beaucoup de retard.. Jmexcusy <.<!]

Jessie n'était pas réellement du genre à aller parler de ses sentiments et encore moins de ses problèmes aux gens. Elle détestait qu'on conaisse sa vie et qu'on saches ce qu'elle avait vécus dans son enfance. Elle détestait surtout que les gens parlent de sa soeur. Elle s'était battut une fois, pas à l'école heureusement. Non, dans la semaine après l'enterrement. Elle était allée une semaine chez sa mère et u n garçon s'est mis à insulter sa soeur, bien qu'elle était morte. Jessie n'a jamais été capable d'accepter ces paroles et elle frappa le jeune homme. S'il avait porté plainte, Jessie aurai pu dire adieux à ses rêves. Elle aurai bien voulu leur dire adieux, mais d'un autre côté, elle ne voulait pas tout laisser tomber. elle avait peur de sa vie, elle en avait toujours eut peur. Elle savait aussi que la vie ne serai jamais la même qu'avant. Mais on ne peut pas revenir dans le passé et Jessie le savait, bien qu'elle aurai voulu y revenir plus d'une fois.

Elle s'était tut depuis un petit moment. Elle réfléchissait, enfin elle était plutôt dans ses souvenirs. Malgré ses joues quelque peut mouillées, elle avait un sourire aux lèvres. Elle préférait imaginer les bons souvenirs plutôt que les pires. C'était comme ça qu'elle tenait encore sur ses deux jambes. Elle tourna la tête, lorsque François se mit à parler. Enfin, je suis impolie. M. Ledger serai mieux x). Il ne dit pas grand chose, simplement qu'il comprenait. C'était maintenant au tours de la jeune femme de se poser des questions, mais elle n'était pas de nature curieuse. Surtout qu'elle venait de dire beaucoup de choses à cet homme, alors pourquoi est-ce qu'elle irai lui demander sa vie? Elle le conaissait à peine et voilà qu'elle lui racontait une plus grande majorité de sa vie. Après tout, il avait le droit de savoir. C'était quand même son école et la jeune demoiselle était dans son établissement. Alors si elle continuait ainsi, il pouvait la renvoyer. De toute façon, ce qui est dit est dit. On ne peut pas retourner en arrière, elle ne pouvait donc pas enlever ses paroles.

La jeune femme hocha la tête un peux, observant l'homme. Aujourd'Hui, il semblait moins sévère. C'était peut-êter parce que tous les deux parlaient un peux comme s'ils étaient de grands amis, comme s'ils se conaissaient depuis toujours et qu'ils se racontaient leurs dernières années de leur vie. Elle ne dit rien à son premier commentaire, mais dès qu'il lui dit qu'il veillerai personnellement à ce qu'elle ait toujours une place dans cette école, elle se posa des questions. Après tout, elle n'était plus une très bonne élève, elle n'allait plus à ses cours et elle se chicanait toujours avec lui. C'était peut-être parce qu'il avait pitié d'elle. Elle était loin de s'imaginer que c'était plutôt de la compréhension. Elle se mordi la lèvre de l'intérieur et elle hocha les épaules.

« Je ne sais plus ce que je veux. Je ne sais pas pourquoi vous voulez garder une élève dans mon genre ici. Vous pourriez avoir des gens meilleurs que moi. »

Elle soupira un peux, et cette fois-ci, elle ne détourna pas le regard. Le commentaire que la jeune fille venait de dire, c'était pas vraiment une question ou quelque chose du genre, c'était plutôt ce qu'elle pensait, mais elle l'avait dit à voix haute. Elle savait qu'elle n'était pas la personne la plus gentille au monde ni la plus appréciée, mais elle s'en fichait. L'important pour elle, ce n'était pas qu'on l'aime ni de se faire des amis. Parce qu'après tout, elle se fichait des gens. C'était pas eux qui étaient important dans sa vie. Elle le regarda, alors qu'il se mit à parler. Alors qu'il parla de sa femme, la jeune femme l'écouta attentivement. Après tout, il l'avait écouté, alors pourquoi est-ce qu'elle n'en ferai pas de même? Elle trouvait étrange que tous les deux parlent comme s'ils étaient amis. C'était quelque chose de trop... Mais bon, c'était comme ça en ce moment. Peut-être que demain, les deux se détesteraient comme avant. Elle le regarda, et elle hocha la tête.

« Je suis désolée pour votre femme, bien que c'est pas les paroles qui vous feront du bien, je le sais. Ça fait étrange, de parler ainsi avec vous. Est-ce pour ça que vous semblez si... Distant avec les gens parfois? Je veux dire... Parfois vous avez l'air de vous ficher de tout, comme moi un peux. Enfin, moi c'est à cause de ma soeur, vous ça peut être autre chose que ma femme.... Enfin laissez faire, je suis trop curieuse. »

Jessie roula les yeux, puis elle eut un petit sourire amusé. Non pas que la mort de ces deux personnes était drôle, c'était plutôt elle qui se faisait rire. Elle s'était toute mélangée dans ses paroles, mais d'un autre côté c'était surtout parce qu'elle avait peur de le fâcher ou peu importe, d'être trop curieuse et d'aller enfoncer le couteau dans la plaie encore plus creux.

« Tu as bien raison, j'ai sans doute l'air de me ficher un peu de tout quelque fois.»

« Mais si nous sommes vraiment pareils sur ce point, au fond, on est loin de s'en ficher.»

Voyant le sourire de son directeur, un peux moqueur aux propos de la jeune femme, Jessie ne put s'empêcher de rire. Elle était tellement, étrange parfois. Et s'en était la preuve à ce moment. Elle s'était complètement perdue dans ses mots, mais elle cherchait juste une façon de les dire, sans fâcher le directeur. Après tout, elle ne savait plus comment il allait réagir. Est-ce qu'il allait se fâcher? Est-ce qu'il allait rire, pleurer, sourire, crier, courir? Elle ne savait plus. Elle qui croyait bien le connaître maintenant, elle réalisait que ce n'était pas du tout l'homme qu'elle avait rencontré tant de fois. Elle avait maintenant un petit sourire aux lèvres. Elle se sentait un peux étrange, surtout qu'elle était en train de parler avec son directeur O_o. Combien de fois que c'était arriver qu'elle lui parlait? Plusieurs! Mais combien de fois qu'elle lui parlait... "Amicalement"... C'était très rare. En fait, c'était la première fois que ça arrivait, peut-être même la dernière. Elle ne pouvait pas prédire le futur.

Au moins, les deux avaient souris un peux, enfin Jessie avait rit. Mais bon, ça prouvait le l'atmosphère était beaucoup mieux que tentôt. Elle se passa la main dans ses cheveux. On ne peut pas dire que c'était un tic chez elle, mais elle passait souvent ses mains dedans. Elle écouta ses paroles et elle hocha la tête, pas en signe affirmatif, juste pour dire qu'elle avait comprit. Elle haussa les épaules.

« En fait, c'est pas que vous vous en fichez vraiment, c'est une attitude que vous vous donnez, pour qu'on vous laisse en paix. Je me trompes? »

Cette fois, elle y était allée directement, où elle voulait en venir. Sur ce point, elle savait qu'elle pouvait se tromper. MAis elle, c'est comme ça qu'elle était. Elle agissait comme si elle se fichait de tout, pour qu'on la laisse tranquille, pour ne pas qu'on s'attache à elle ou qu'elle s'attache aux autres. Appart son meilleur ami, Jessie n'a aucuns autres amis. Elle ne s'est jamais plaint de ça, c'est elle qui a toujours repousser tout le monde de sa vie, avec ses commentaires et ses regards. Un peux comme le directeur, qui n'avait plus d'amis, plus personne pour lui sauf son fils. Maintenant, peut-être que Jessie allait être plus gentille? Peut-être même qu'elle allait prendre ses études au sérieux. Pas parce qu'elle en avait envis, parce qu'elle réalisait qu'elle allait devoir vivre avec ça toute sa vie, mais qu'elle allait devoir continuer à vivre. Enfin, elle verrai bien.

Elle écouta les paroles de M. Ledger et elle baissa la tête, qu'un peut, puis elle la remonta, avec un petit sourire amusé. Rien de triste, ce qui la surprit qu'à moitié. Elle haussa les épaules et elle garda son sourire amusé. Elle savait bien qu'il avait raison. Elle faisait comme si elle se fichait de tout, mais dans le fond, tout la blessait. Elle agissait en forte, mais la moindre chose et elle avait envis de pleurer. Elle était rendu si faible depuis la mort de sa soeur.

« On veut avoir l'air fort, pour dire que plus rien ne pourra nous blaisser, mais bien au contraire, on est plus faibles que les autres, toujours efrayé de perdre les dernières personnes qui nous restes et on cherche de tous les moyens de les protéger ou encore de s'éloigner, pour ne plus s'attacher à personne et pour ne plus souffrir. »

Elle tourna la tête vers lui. Quand elle avait parler, elle avait fixer devant elle. Elle venait de tout décrire, ce qu'elle était, mais sûrement une grande partie de l'homme qui était assis à ses côtés. Il avait raison, tous les deux n'étaient pas si différents l'un de l'autre. Mais qu'est-ce que ça changait? Ça voulait dire que maintenant elle allait le respecter? Elle allait le faire, du moins, du mieux qu'elle pouvait. On ne peut encore rien preomettre.

« Tu as raison. Vos paroles sont teintées de sagesse mademoiselle McMahon. Je ne vois pas en quoi cette école pourrait vous repprocher de ne pas être à la hauteur.»

« L'attachement n'est pas mal. À bien y penser, je ne regrette rien. Même si la peine que la mort des gens... ou simplement une séparation peut entraîner... Elle ne m'a fait regretter en rien les moments d'avant. Je ne les remplacerais par rien au monde. J'imagine que c'est pareil pour ta soeur.»

« Alors je me dis qu'il est idiot d'éviter de s'attacher à nouveau... Quand je pense à tout ces moments qui sont également éviter... Je ne sais pas ce qui fait le plus mal.»

« Et bien ŝur que non je ne me fiche pas de tout, sinon je n'aurais pas fondé cette école. J'ai envie de voir les jeunes réussir ce dont ils rêvent. Ça donne espoir que, justement, il y a encore de l'espoir. Vous par exemple, il ne faut pas abandonner, c'est bien trop tôt..»