C'est la fin d'une vie ( ft. Yan )

Il était exactement 23h39, le jeudi soir. Jessie n’était pas sortit de sa chambre depuis au moins deux semaines, quelques-uns de ses professeurs ont bien essayés de venir la raisonner et de la faire retourner en cours, même son directeur à essayer, il n’y avait rien à faire. Jessie était enfermée dans sa chambre, toujours barrée. Elle ne voulait ouvrir à personne, même pas à son meilleur ami. Elle ne faisait que pleurer tout le temps. Pourquoi? La jeune rousse n’était plus capable de vivre ainsi, sans sa sœur. Sa mère l’avait rappeler il y avait une semaine, pour lui rappeler que ça serai bientôt l’anniversaire de sa mort. Ça avait encore plus déprimer la pauvre demoiselle. Ce soir, s’en était trop. C’était la fête de sa petite sœur et le jour d’avant sa mort. Jessie se dirigea dans sa pharmacie de salle de bain et se regarda un moment dans le miroir. Elle l’ouvrit, pris un paquet d’aspirines. Elle en prit une dans sa main, puis deux, puis elle fini par se vider le paquet et tout l’avaler. Elle soupira longuement et prit un autre pot, des advils cette fois-ci. Elle fit de même qu’avec les aspirines, elle les avala toutes. Sa drogue faisait quelque peu effet et elle marcha un peux croche, vers la cuisine. Elle prit un long couteau et le fit glisser doucement, mais très profondément sur son poignet gauche. Jessie versa quelques larmes, puis tailla son autre poignet. Ce soir, elle voulait en finir avec la vie. Elle bascula à la renverse, à cause de sa drogue. Elle se tapa la tête contre la table et fit tomber tous les trucs qui s’y trouvaient. Bref, elle fut un énorme bruit.

Jessie entendit quelqu’un cogner. Elle avait beau être bien sonnée par son choc mais aussi sous l’effet de la drogue, elle savait qu’elle ne devait faire aucuns bruits. Elle arrêta donc de respirer quelques secondes, le visage crispé de douleur. Puis il rencogna plus fortement. Elle avait simplement envie qu’il parte, qu’on la laisse tranquille, comme ce que les autres avaient toujours fait. Puis elle reconnue la voix de Yan. Elle ne put s’empêcher de murmurer son nom

-Yan !

Elle était bien proche de la porte, et regarda vers celle-ci. Elle ne put se retenir et elle éclata en sanglot. Elle se mit en petite boule sur le sol, regardant le sang de ses poignet couler et ses larmes s’y mêler. C’était un affreux spectacle, mais elle aimait bien le regarder.

-Va t’en Yan, dit-elle finalement. Laisse moi tranquille !

Elle le dit d’une voix complètement brisée, elle pleurait à chaude larme et elle était presque sure que celui-ci l’entendait de l’autre côté de la porte, mais elle s’en fichait. Elle avait simplement envie qu’on la laisse finir sa vie, ici et maintenant, qu’on la laisse aller rejoindre sa petite sœur chérie. Elle s’ennuyait d’elle si fort, c’était la seule personne qui comptait réellement pour elle.

Jessie ne pouvait plus arrêter de pleurer. Elle avait envie de mourir en paix, mais faut croire qu’elle avait choisis la mauvaise soirée. Yan était venu la voir, pourquoi ? Ils n’étaient pourtant pas si proches tous les deux. C’était impossible qu’il s’inquiète pour elle, tout le monde s’en fichait. Même son meilleur ami n’avait pas essayer de la voir pendant toute ses semaines d’absences. Elle vit alors une photo de sa petite sœur, tout près d’elle. Elle la prit dans ses mains et se mit à pleurer encore plus.

-Je vais bientôt te rejoindre Alicia. On va bientôt être toi & moi, comme avant !

Elle ne murmurait pas, ce qui voulait bien dire que Yan l’entendait à merveille, mais elle s’en fichait, elle ne pensait plus à sa présence de l’autre côté de la porte. La seule chose à la quelle elle ne cessait de penser, c’était elle, Alicia. Elle sortit finalement de ses pensées, en regardant de nouveau vers la porte. Elle voyait l’ombre de Yan. Elle pleurait assez fortement et avait des spasmes. Elle devenait de plus en plus faible, se vidant lentement de son sang. De plus, les deux ports de pilules qu’elle venait d’avaler faisaient de plus en plus effet.

-Stp Yan, laisse moi. Va t’en, je ne veux pas de ton aide! Tu m’entends ? VA T’EN !

Jessie fit le saut en entendant la porte en train de se faire défoncer par Yan (omg louche XD). Elle alla pour se relever, mais elle était rendu trop faible. Elle resta donc à genoux sur le sol et poussa un petit crie voyant la porte partir en éclat. Faut croire qu’elle avait réellement fait le saut. Qui n’aurai pas eut peur? Elle vit Yan s’élancer vers elle. Elle tenta bien sur de le repousser, mais elle était rendue beaucoup trop faible pour se défendre. D’une façon, elle se trouvait conne d’avoir commis cet acte, d’avoir avaler autant de pilules et de s’être fait saignée… D’avoir voulu mourir. Elle réalisait à ce moment, qu’elle n’était pas totalement seule, qu’Yan était un vrai ami, même s’ils n’étaient pas si proches. Mais il était trop tard. Il pouvait tout faire pour tenter d’arrêter son sang de couler, elle mourrai quand même, d’une overdose. Elle laissa les larmes couler le long de ses joues et le laissa faire le bandage, elle n’avait plus la force de se défendre. Elle était blême, elle avait la tête qui tournait, le souffle qui se ralentissait. Elle arrivait à peine à pleurer tellement elle n’avait plus d’énergie.

-Laisse moi Yan. Va-t-en. Peu importe ce que tu va faire, je vais aller la retrouvée. Alicia et moi on va revivre ensemble. C’est pas parce que tu cesse mon sang de couler que je ne vais pas m’éteindre comme elle s’est éteinte il y a un an maintenant.

Au début, elle parlait avec un peux de colère, puis elle S’était mis à parler très calmement, comme si elle n’était pas sur le point de mourir, comme si la porte de sa chambre n’avait pas éclaté en morceau, comme si elle n’avait pas avaler deux pots de médicaments. Bref, vous voyez le genre, comme si tout allait bien.

Jessie étai maintenant dans les bras de Yan, elle n’allait pas mourir seule comme elle se l’imaginait, non, elle allait être avec son ami, l’un de ses seuls ami. Il avait toujours été là dans le fond, elle ne l’avait simplement jamais réalisé. Elle se sentait si stupide à ce dernier moment de vie, elle avait cachée sa détresse et voilà où elle se retrouvait maintenant, dans les bras d’un ami, les poignets ensanglantés et droguée. Elle avait la tête accoté sur l’épaule à son ami et pleurait silencieusement, les dernières larmes qui lui restait. Jessie ne savait plus si elle devait se battre, pour tenter de rester en vie ou bien se laisser mourir, comme elle l’avait toujours voulu. Elle ouvrit les yeux et regarda Yan. Elle avait la tête qui tournait beaucoup, beaucoup trop.

-Je voulais simplement la revoir. C’est si dur sans elle. Yan pardonne moi, tu es l’un des seul ami que j’ai vraiment eut. Si je meurs Yan, promet moi… Promet moi que tu va me pardonner d’avoir été aussi égoïste.

Elle se remit à pleurer, les larmes revenaient. Elle se pencha sur le côté et bien sur, vomit. Son corps tentait d’éjecter ses drogues en elle. Elle n’en pouvait plus, elle avait de la misère à se tenir éveillée. C’est à peine si elle entendait les voix autour d’elle. Il y avait pleins de jeunes à sa porte, en train d’essayer de voir ce qui se passait. Certains appelaient les ambulances. Mais la seule chose qui comptait, c’était son ami.

Jessie était toujours collée son ami, elle l’écoutait. Elle voulait se souvenir de sa voix, jusqu’à la fin de son voyage. Elle ne voulait plus mourir, même si elle la voyait, pas très loin. Elle était aussi belle que la dernière fois qu’elle l’avait vue. Ça faisais une longue année, mais elle n’avait pas oublier son visage. Elle regarda Yan, une larme lui coula le long de la joue. Elle réalisait comment elle était égoïste, qu’elle aurai dû vivre pour elle et non mourir, c’est pas une belle preuve d’amour de se tuer pour une personne morte, la plus belle preuve c’est de vivre. Pourquoi est-ce qu’elle avait agis ainsi? Peut-être parce que sa sœur avait toujours été sa seule amie, parce qu’elle avait toujours accompagnée sa sœur dans ses joies et ses peines. Bref, elle avait toujours été là pour elle, contrairement aux autres qui l’avait toujours laissée tombée. Jessie regarda Yan parler, elle entendait sa voix de loin. Elle hocha la tête suite à sa réponse. Elle avait les yeux qui se fermaient seuls, la tête lui tournait. Tout autour d’elle n’était qu’un simple rêve dans sa tête. Plus rien n’était réel, elle était seule, seule mais avec Yan. C’est alors que les ambulanciers arrivèrent et la monta sur une civière. Elle quitta les bras protecteurs de son ami, où elle se sentait si bien. Elle tendit sa main vers lui, le regardant comme elle le pouvait, les yeux a demis clos.

-Yan, le me laisse pas

Dit-elle dans un murmure. Elle avait plus de larmes, elle était rendu trop faible. Elle avait perdue trop de sang, son plancher en était remplit plus que son corps lui même. Les ambulanciers l’emmena à l’extérieur puis ensuite l’embarquer dans l’ambulance vers l’Hôpital.

Quelques minutes, voir quelques heures passèrent. Il était maintenant rendu 3h37 du matin, lorsqu’un des médecin qui s’occupait de Jessie sortit de la salle d’occupation. Il se rendit à l’accueil où il parla quelque peut avec la réceptionniste et elle pointa le jeune homme aux cheveux noirs, dénommé Yan Laurie bien sur. L’homme, qui était assez jeune, se dirigea vers le jeune homme que lui avait désigner la réceptionniste. Il racla sa gorge, puis il commença à parler.

-Vous étiez avec mademoiselle McMahon c’est bien cela? Et bien je dois vous dire qu’elle avait avaler deux pots complets de cachets, probablement des aspirines ou un truc dans ce genre. Elle s’était aussi taillée les deux poignet et avait perdue beaucoup de sang. Elle a dû beaucoup souffrir et ne se souvenait probablement de très peu de choses…

L’homme parlait de Jessie au passé, mais pourquoi? Bien sur, ça devait mettre les doutes vers le jeune Laurie, mais l’homme reprit bien vite la parole, sans lui laisser trop le temps de se faire des idées et de parler.

-Mais heureusement nous avons réussis à lui enlever toute la drogue. Nous l’avons mise sur transfusion de sang, puis qu’elle en manquait beaucoup. Elle a besoins de se reposer, mais n’arrête pas de demander à vous voir. Je vais donc vous mener à sa chambre.

Sans même attendre l’accord de Yan, il se mit à marcher vers les chambres sous surveillance. En effet, il n’était pas totalement certain qu’elle allait totalement vivre, comme elle avait perdue beaucoup de sang. Ils devaient donc la garder sous observation au moins toute la nuit.

Jessie leva yeux, entendant la porte de sa chambre s’ouvrir. L’infirmier partit, laissant les deux jeunes ensembles. Yan ne bougeait pas et Jessie ne faisait que le fixer. Il se mit alors à marcher vers elle et elle eut les larmes aux yeux. Elle se sentait si mal, non pas à cause qu’elle était branchée à 50 machines ou bien parce qu’elle était tout blême et manquait de sang, non parce qu’elle réalisait que Yan était là, qu’il était venu avec elle, pour elle. Elle le regardait, sans rien dire. Ses yeux étaient remplis de larmes. Elle ne savait pas si c’était de la tristesse, des regrets ou encore de la joie. Car oui, en ce moment elle était toute mélangée entre ces trois émotions et elle ne savait plus du tout les quelles croire. Mais elle savait, dans le fond, que c’était plus du soulagement, de voir qu’elle s’était trompée et qu’elle n’avait pas fait vivre à Yan un truc aussi horrible que ça. S’il n’était pas arrivé, elle serai probablement morte. Mais elle n’aurai pas eut sur sa conscience le fait que son ami l’avait vu mourir et qu’il l’avait tenu dans ses bras, qu’il avait été là pour elle. Non, elle se serai souvenue qu’elle était seule, totalement seule. Elle se décida à rompre le silence, sans le lâcher du regard.

-Yan je… J’aurai pas dû. Je regrette tellement que tu ai été là, pour voir tout ça.

Elle laissa une larme couler le long de sa joue. Elle ne regrettait pas qu’il soit arrivé, simplement qu’il l’ai vu mourante, qu’il la voie encore ainsi en ce moment. Elle regrettait qu’il ait souffert par sa faute, car oui il souffrait. Elle le voyait dans ses yeux, dans son expression du visage. Disons que ce n’était pas une petite affaire, loin de là. C’était vraiment gros et dur à supporter, Jessie s’en rendait compte.

Elle savait ce qu’il pensant, ça se voyait clairement dans ses yeux. Elle se détestait à ce moment, elle détestait la vie et tout ce qu’elle apportait. Elle avait fait de la peine à Yan, à sûrement d’autres gens qui ont dû être troublés par cette tentative de suicide, elle avait blessée sa sœur tout là haut. Car oui, d’après la jeune demoiselle, sa sœur était en haut et veillait sur elle. C’était sa sœur qui l’avait sauvée, avec Yan bien sur. Car oui, si elle était vivante c’était grâce à lui, il était venu la retrouvé et c’était lui qui était avec elle à ce moment même. Mais sa savoir pourquoi, elle ressentait que sa sœur avait été là pour veiller sur elle. Elle avait toujours eut beau être plus jeune qu’elle, c’était elle qui s’occupait de Jessie. Oui sauf dans la jeunesse où elles se rassuraient mutuellement. Non je parle de, quand elle buvait trop, quand elle avait trop fumée, c’était sa sœur qui avait veiller sur elle chaque fois. Ça avait toujours été elle la plus mature. La jeune fee regardait Yan, sans rien ajouter. Il n’avait pas comprit ses excuses, mais elle s’en fichait. L’important c’était qu’elle avait dit ce qu’elle pensait et tant pis si les autres ne comprenaient pas. Elle avait été habituée à ne jamais être comprise et seule, en quoi ça changerai encore aujourd’hui? En rien. Dès que ce « drame » serait passé, plus personne n’aurai d’attention pour elle et elle se retrouverai seule, encore. Non ce n’était pas un appel à l’aide ou encore pour trouver l’attention qu’elle avait commis ce geste, c’était uniquement parce qu’elle n’en pouvait plus de vivre dans son propre corps, qui la dégoûtait. Le jeune homme lui demanda pour rester avec elle. Elle eut alors un mince sourire sur les lèvres. Jessie n’aurait pas voulu restée seule ce soir, elle avait toujours eut une peur incontrôlable des murs blancs des hôpitaux. Elle ne dit rien pendant un moment, ne faisant que le regarder. Mais c’Est après un moment que la demoiselle murmura quelques mots.

- merci

Jessie avait de petits yeux, disons que c’était pas difficile à deviner qu’elle était crevée. Avec le nombre de médicaments, le sang qu’elle avait perdue et les larmes qu’elle avait pleurée, elle était complètement par terre. Mais la jolie rouquine savait aussi qu’il était par terre, qu’elle lui avait fichus une de ces frousses. Elle se fichait bien d’Avoir fichus une frousse aux autres, à son meilleur ami, à ses compagnons de classe, s’était à lui qu’elle s’en voulait. Ce soir, la demoiselle réalisait que Yan était son seul ‘ami’. Car il faut dire qu’eux deux n’étaient pas vraiment proches, qu’ils n’avaient pas non plus passer beaucoup de temps ensemble, mais que leur comportement était assez semblable et qu’ils s’amusaient vraiment ensemble. Oui, il était son ami, peut-être le seul qui tenais vraiment à elle. Elle se tassa dans son lit et ouvrit un peux les couvertes, tapotant la place à ses côtés.

-Tu ferais mieux de dormir toi aussi. Je crois que tes tout aussi crevé que moi.

Elle lui fit un mince sourire, espérant qu’il se repose lui aussi. Disons que les deux étaient énormément fatigués et elle savait que Yan ne partirait pas, qu’il resterait pour veiller sur elle. Hey bien, tant qu’à rester, il ferai mieux de dormir lui aussi, avant de tomber par terre et s’endormir sur le sol glacé.