[Libree] - Près Du Magasin

16 Octobre, 16h00

Il commençait à avoir un peux plus de gens qui entraient la dedans, comme plusieurs avaient fini leurs cours. Bien sur, pas énormément se trouvaient ici, la plus part des étudiants mangeaient un morceau et se préparaient pour aller faire la fête dans les boîtes de nuits ou bien simplement à aller passer une nuit de rêve, comme dirai certains. Mais pour Alysson, le cas était plutôt d’être aux magasins. En fait, elle ne magasinait pas vraiment, comme elle n’avait besoins de rien. C’était simplement un endroit ou elle passait un peux de temps. Mais pas en dedans, non du tout. Elle avait un petit sac sur le dos et marchait vers les magasins, mais au moment d’aller vers la porte, elle s’en éloigna. Mais où la jeune blonde s’en allait-elle? Avait-t-elle simplement décidée de rebrousser son chemin ? Elle alla finalement à côté de l’énorme bâtiment. Elle s’essaya directement au coin de l’immeuble. C’était son petit coin faut croire. Elle restait assise là, pendant parfois des heures. À écouter de la musique, à fumer. Elle faisait ses chose sans déranger personne. Mais aujourd’hui elle sentait que ça allait être différent, sans trop savoir réellement pourquoi. Elle avait son i-Pod branché dans ses oreilles et sa cigarette qui se consumait lentement entre ses doigts. Parfois elle prenait une bouffée de cette fumée chimique. Mais en ce moment, elle regardait le sol, à ses côtés. La tête un peux ailleurs. On ne peut réellement savoir ce que la jolie blonde avait derrière la tête, peut-être un devoir, peut-être un mec ou peut-être quelque chose de vieux, n’empêche qu’elle ne remarquait plus ce qui se passait autour d’elle. Elle était tellement dans ses pensées, qu’elle n’entendit pas une personne se rapprocher d’elle. C’est alors qu’elle sortit de la lune, faisant quelque peut le saut, en voyant l’ombre de cette personne. Elle enleva ses écouteurs de ses oreilles et jeta sa cigarette terminée, qui s’était consumée seule dans ses doigts, puis releva la tête vers la personne, qu’elle ne reconnue pas.

La petite blonde avait relevé les yeux et avait regarder le jeune homme quelque avant qu’il se mette a parler bien sur. Il était grand, oui peut-être parce qu’il était debout et elle assise, mais même si elle était debout il serai au moins d’une tête de plus qu’elle. Il semblait bien habillé, contrairement à elle qui aujourd’hui portait un pantalon rouge et une camisole noir. Bref passons son style vestimentaire, parce que tout le monde se netterrai à hurler. Ensuite, elle regarda ses cheveux, assez bien coiffés aussi d’ailleurs, avec un regard un peux sombre dont on ne peut pratiquement rien deviner, tout le contraire d’elle. Bref, il lui demanda son briquet, sur un petit accent anglais. Alysson ne put s’empêcher de sourire, puis elle fouilla quelque peu dans son sac avant de lui prêter son briquet de couleur rose, même si on se fiche bien de la couleur. Elle hésitait à parler, de toute façon que pourrai-t-elle dire? Il s’en irai après avoir eu son feu et elle se retrouverai encore dans ses pensées. Faut croire qu’elle était fait dérangée pou pas quelque chose d’important, même si pour elle c’était important pour sa survie. Quand il lui redonna son feu, elle hésita quelque peu et sortit de son paquet de cigarette une deuxième. Tiens tant qu’à ne plus être dans la lune et dans son petit monde, elle fera mieux de fumer un peux avant de se prendre une dépression. C’est alors qu’une de ses chansons préférée se mit à résonner dans l’écouteur qui lui restait dans l’oreille. Elle se mit à fredonner doucement les paroles, tout en fixant le sol, se sentait trop gênée pour regarder le jeune homme. Disons qu’elle était rendu plutôt gênée quand elle est près des autres gens, enfin pas gênée je dirais plutôt discrète. Elle tentait de se faire discrète à ce moment même, mais c’est pas vraiment facile quand la personne nous a remarquer.

Il se présenta et Alysson ne fit qu’hocher la tête, sans rien ajouter de plus. Elle pouvait le voir, qu’elle n’était pas réellement une personne très amusante. En fait, juste à s’entendre elle le savait. Disons simplement qu’elle ne parlait vraiment pas beaucoup et qu’elle ne faisait rien pour que la conversation soit meilleure. Disons simplement qu’elle était plutôt habituée d’être seule et elle était plutôt renfermée sur elle même, elle n’avait donc pas trop l’Habitude d’avoir de grandes conversations apport pour les fois où elle crie sur les gens, à ces moments là elle a toujours pleins de choses à dire. Il ne faut pas dire, la petite blonde a beau se faire discrète et ne rien demander à personne, elle observe les gens et elle ne fais souvent tomber dessus par tout le monde. Mais ça, c’Est pas son gros problème. Elle lança sa cigarette un peux plus loin, puisqu’elle l’avait terminée bien sur. Elle regarda ses souliers, un petit silence s’était réinstallé, mais pas pour longtemps. Il se remit à parler en lui demandant si c’était sa couleur préférée. Elle haussa les épaules. Elle se demandait pourquoi il tentait tant que ça de parler avec elle, après tout en la voyons on as pas vraiment envie de lui parler.

-Noon… C’est le orange. Il est rose parce qu’il y avait pas d’autres couleurs.

Dit-elle simplement, en haussant quelque peut les épaules. Au moins, elle avait déjà plus parler qu’à quelques minutes plus tôt. Oui bon, c’était très peu, mais au moins elle avait parlée.

Elle avait dit sa couleur préférée, mais ça changeait à quoi dans sa vie qu’il le sache ou non? Alysson se fichait bien de ce qu’il pouvait penser d’elle. Elle n’avait aucune idée de ce que le jeune homme pouvait penser, mais elle s’en fichait. Elle savait que la plus part des gens la traitaient de noms tellement horribles qu’elle ne s’inquiétait plus de ce que les gens pouvaient penser d’elle. La petite blonde remarquait qu’il tenait du mieux qu’il pouvait pour engager la conversation avec elle, mais à quoi bon? Ça lui donnerai quoi à lui de savoir son nom, sa couleur préférée ou bien qu’elle n’aimait que sa compagnie ? Rien du tout! De toute façon, elle s’en fichait. S’il parlait, c’était un peux tout seul, car elle n’avait pas l’habitude de parler à personne, ça ne changerai pas aujourd’hui. Elle le regarda s’asseoir, puis elle détourna la tête, pour regarder droit devant elle, avant de reprendre une bouffée de sa cigarette, qui se consumait entre ses doigts. Il lui dit qu’elle n’était pas très bavarde. Merci du commentaire, elle n’avait pas vraiment remarquée. Bref, la seule chose qu’Alysson fit, ce fut d’hausser les épaules, toujours en regardant droit devant elle.

Le silence s’était finalement installé. Il voulait qu’elle ajoute quoi à son commentaire au juste? Elle n’avait rien à ajouter. Elle n’avait pas une grande parlotte, simplement habituée d’être dans son monde, que personne ne lui parle. Elle n’était pas intéressante et elle le savait. La petite blonde n’avait jamais été intéressante pour personne, voir pour rien. Même son chien oubliait qu’elle existait. Bref, elle s’en fichait. Elle aimait bien la paix que lui apportait sa vie. Personne ne la dérangeait jamais, personne ne lui parlait. Elle faisait ses affaires, sans rien demander à personne et personne ne lui demandait jamais rien. Bref, elle menait sa vie comme bon lui semblait tout simplement. Mais aujourd’hui, pour la première fois depuis longtemps, quelqu’un venait lui parler. Hey oui, faut pas dire, ça la surprenait. Depuis quand quelqu’un était intéresser à parler à cette chère Alysson Geiger? Il était nouveau à l’école, sûrement, alors il ne savait pas, il ne pouvait pas savoir. S’il ne voulait pas être traité comme de la merde, il ne devait pas lui parler. Mais il ne savait pas, il ne savait rien.

Elle était seule au monde, seule dans son monde. Toujours la tête dans les nuages, la musique dans les oreilles et cigarette à la main. Toujours dans son coin, à regarder les gens qui passe, qui la regarde. Toujours en train de fixer un endroit inconnu, qui lui semble plus intéressant que le monde des vivants, le monde réel. Elle est comme ça Alysson, lunatique et seule. Mais est-ce que â la dérange pour autant? Non, elle s’y est habituée. Les gens ne lui parle pas, parce qu’elle est différente, alors elle ne leur parle pas, car ce sont tous des copies conformes. Elle sortit de son petit nuage, lorsque le dénommé Jude reprit la parole, après un moment de silence. Il faut l’avouer, Alysson avait presque oublier sa présence, trop prise dans ses pensées. Elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils, à son commentaire. Elle le fixa un bon moment, sans comprendre le sens de sa phrase. « Les gens comme toi ». Les gens lunatique, solitaires? Elle n’en savait rien, mais elle n’aimait pas le sens de sa phrase. Toujours en fronçant les sourcils, tentant de trouver un sens à ses mots, elle prit parole.

-Les gens comme moi?

Alysson lui jeta un regard noir à ses mots, bien sur il ne le vit pas comme il regardait devant lui. Comment osait-il ? Il ne lui avait à peine parler, même pas 5 minutes et il se permettait de la juger, de lui donner un statut de caractère dans la société? Non, ça elle détestait les gens qui jugeaient les autres par un simple regard. C’était un des traits de personnalité qu’elle détestait chez les gens. Au lieux de connaître les gens, peu importe ce qu’il ont l’air ou bien de la première impression qu’ils laissent, ils jugent les gens. Elle regarda devant elle, serrant un peux les dents. La petite blonde ne se laissait pas faire si facilement, surtout venant d’un british nouveau qui ne connaissait rien de rien.

-Hey bien… si tu te permet de juger les gens sans de raisons valables et surtout, quand t’es complètement dans le champ. Fais le tout seul!

Elle se leva, ramassant son sac au passage. Elle avait parlée, regardant directement devant elle, ne voulant pas le regarder. Alysson s’éloignait assez rapidement de lui, très énervée. Malheureusement pour lui, il n’était pas au courrant que ce n’était pas une bonne chose d’énerver Alysson Geiger. Il s’en rendrai bientôt compte, ça elle se le jurait. Non mais, pour qui se prenait-il ?

Il faut dire qu’elle voulait partir, simplement parce qu’elle détestait qu’on la juge. Elle ne parlait pas beaucoup ? Et alors ? Elle avait peur d’avoir des amis ? Et alors? Elle n’aimait pas les gens qui jugent les autres ? ET ALORS? Elle détestait cet homme, et pourtant il faut l’avouer, la demoiselle ne le connaissait pas. Mais Alysson s’en fichait, autant qu’il se fichait de l’ampleur de ses paroles. Elle était le genre de personne sensible, qui était blessée facilement. Elle parlait rarement, parce qu’il y avait eut trop de déceptions, trop de mal fait. La petite blonde avait jugée que c’était assez, qu’elle ne voulait plus rien n’arrive. Aly eut un petit sourire en quoi lorsqu’il la traita de droguée. Et c’était dans combien de temps qu’il la traiterai de prostituée ? Elle se retourna, le regardant sévèrement.

-Traite moi de ce que tu veux, de droguée, de malade mentale si ça te fais plaisir!! C’est pas parce que je ne suis pas du genre ‘sociale’ ou que je suis plutôt du genre ‘refermée’ que je suis pour autant une droguée. Tu ne sais rien de moi, tu ne saura jamais rien. Tu veux me blesser? Hey bien va-y !! Comme si ce n’était pas assez!

Ces dernières phrases avaient plutôt été dites pour elle. Elle eut les larmes aux yeux et se retourna, se remettant à marcher, mais moins vite. Disons simplement qu’Alysson déteste être pressée pour quoi que ce sois. Elle faisait tout à sa vitesse. La petite demoiselle fouilla dans son sac à main et ressortit son lecteur de musique, mettant les écouteurs dans ses oreilles et le son au maximum. Alors là non, elle n’écouterai plus les conneries qui sortent de sa bouche!